« Notre conviction est qu’il en va non seulement de notre responsabilité, mais aussi de notre crédibilité, de notre compétitivité et de notre pérennité », lance Philippe Mangin, le président d’InVivo, dans un édito expliquant la démarche de la coopérative devant l’amener à passer d’un engagement volontaire à un engagement statutaire.
La coopérative française, dont les fondations remontent à l’après-guerre, est confrontée depuis quelques années aux conséquences sur le monde agricole de la mondialisation, des risques climatiques, de l’expansion démographique et des changements de modes de consommation. L’adoption d’une mission devient indispensable pour accompagner cette mutation. Elle doit également servir à mobiliser les salariés, notamment les jeunes générations, au moment où les questions sociétales entrent de plus en plus dans les atouts d’employabilité d’une entreprise et dans sa capacité à fidéliser ses salariés.
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La formulation, testée auprès des différentes parties prenantes de Bioline Group, est encore très large. Elle doit servir de base à la définition de la mission de la filiale avant que celle-ci soit intégrée dans les statuts de la société par un vote en assemblée générale extraordinaire. Un comité de mission dressera par la suite un premier bilan avant que le dispositif soit élargi aux autres filiales opérationnelles, voire directement à InVivo Group, la société holding de la coopérative. Avec en ligne de mire la définition du plan stratégique du groupe agricole à l’horizon 2030.
Cet article est la première partie du dossier "L’acte 2 de la RSE", publié dans le numéro 1772 d’Environnement Magazine.
- Relire l’introduction publiée le mardi 26 mars
A venir :
- La deuxième partie : "Veolia héraut de la raison d’être", le jeudi 28 mars
- La troisième partie : "Camif : mission renaissance", le vendredi 29 mars