Après le tollé suscité par l’enneigement des pistes de la station pyrénéenne de Luchon-Superbagnères à l’aide d’un hélicoptère, Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, et Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, ont réuni hier, jeudi 20 février, au ministère de la Transition écologique, les représentants des professionnels et des élus concernés par le réchauffement climatique. « Une approche de long terme s’impose pour adapter, diversifier et promouvoir l’offre touristique de ces stations en tenant compte de ses conséquences économiques, sociales et environnementales », justifie le ministère.
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Pour les aider, le gouvernement s’engage « à mettre en place dans les six prochains mois une offre de service et d’accompagnement » des stations de montagne affectées. Cet appui prendra la forme d’un programme Montagne au sein de l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCR), lequel va s’appuyer sur l’expérimentation menée depuis dix-huit mois dans le cadre de France Tourisme ingénierie, un accélérateur d’investissement et d’innovation mobilisant Atout France et la Banque des territoires.
« Nous allons travailler avec eux pour proposer aux stations les outils qui leur permettront d’anticiper ces enjeux, d’adapter leur offre de manière durable et de diversifier leur modèle économique en toute saison. Nous allons aussi continuer, avec Atout France, à les aider à renforcer leur attractivité à l’international », a déclaré Jean-Baptiste Lemoyne.
« Constatant l’unanimité sur la lutte contre le réchauffement, la ministre a invité tous les acteurs présents à signer une charte commune au plus vite », indique l’Assocation nationale des élus de montagne conviée à la réunion.
