La planète s’asphyxie sous les pollutions en tout genre. Et ce ne sont pas les rapports du GIEC qui vont le démentir dont le dernier sorti en date du 04 avril : diminution des ressources en eau et en nourriture et impact sur la santé humaine partout dans le monde. Des effets considérés comme déjà irrémédiables même dans l’hypothèse d’une limitation des températures à 1,5°C.
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Des gestes écolos selon ses possibilités
Mais, face à ces gestes écologiques, nous ne sommes pas tous égaux. Là où dans une ville comme Paris il est facile de se déplacer en métro, RER et bus, il peut s’avérer impossible de faire certains trajets dans des villes sous équipées en transports en commun. En région rurale, par exemple, la voiture est la seule alternative. Même constat pour les déplacements à vélo qui, eux aussi, sont dépendants de l’aménagement de la voirie.
Les comportements d’achats alimentaires et de biens de consommations sont également très différents selon la catégorie socioprofessionnelle et les profils des consommateurs. Là où un couple CSP+ peut s’acheter des produits bio et des vêtements confectionnés en France dans des matières naturelles, une famille avec enfants moins aisée ne peut s’offrir de tels produits.
Les comportements écoresponsables ne sont donc pas qu’une question de conviction. A l’exception des réfractaires à l’écologie, tout le monde a envie de protéger la planète. Une prise de conscience qui s’est d’ailleurs accentuée avec la crise sanitaire, période pendant laquelle les consommateurs se sont mis à privilégier les circuits courts, les producteurs locaux et les magasins de proximité. Ils se sont également mis à télécharger de multiples applications pour tout connaître de la composition de produits et des conditions de leurs productions et leurs transports.
De plus en plus d’entreprises se verdissent
Dans ce grand élan vert, l’épargne n’est pas en reste. Depuis quelques temps, les consommateurs orientent leurs investissements vers les entreprises vertes. Au point de voir les banques traditionnelles et les néo banques développer des fonds verts en tout genre - livrets, assurances-vie, portefeuilles d’actions – allant jusqu’à refuser d’investir dans des projets verts portés par des industries considérées comme polluantes. Mais, faut-il se priver d’investir dans un projet d’énergies renouvelables porté par des entreprises comme Engie ? Toute bonne volonté n’est-elle pas bonne à prendre ?
Outre ces investissements dans des entreprises vertes, d’autres initiatives existent comme compenser ses consommations par des actions écologiques (plantation d’un arbre par exemple) ou le giveback, concept permettant à chaque paiement par carte bancaire de recevoir un remboursement dans une cagnotte de dons associée à une cause environnementale.
Des mesures pour suivre son empreinte carbone
Si chacun reconnaît l’importance d’adopter des comportements écoresponsables, encore faut-il avoir une idée concrète de l’impact de ses activités sur l’environnement. Depuis quelque temps, de nombreuses entreprises proposent des solutions permettant aux consommateurs de connaître leur empreinte carbone que ce soit au niveau de leur consommation d’énergie, de leurs déplacements, leur alimentation ou leurs paniers d’achats. Ces offres proposent divers KPIs, comme celui de suivre son empreinte d’un mois à l’autre ou comparer sa consommation à un panel de clients. Des pistes d’amélioration peuvent également être délivrées dans le cadre de ses solutions afin d’aider les utilisateurs à limiter l’impact de leurs consommations sur l’environnement.
En matière de gestes écoresponsables il n’y a pas de bons et de mauvais élèves. Toutes les initiatives pour réduire notre empreinte carbone sont bonnes à prendre car toutes apportent une pierre à l’édifice de la lutte contre le réchauffement climatique. Et ne dit-on pas « les petits ruisseaux font les grandes rivières » ?