« Rien qu’en Europe, 7 kg de plastiques provenant de cosmétiques sont rejetés dans l’environnement chaque minute ». C’est avec ce constat alarmant que la Plastic Soup Foundation, l’alliance Rethink Plastic et une vingtaine de marques de cosmétiques expriment, dans une lettre adressée à la Commission européenne, l’urgence d’une prohibition des microplastiques ajoutés intentionnellement dans les produits de beauté.
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Refus des autorisations
Au cours de la réunion du Comité REACH, la Commission européenne proposera notamment une discussion et éventuellement un vote sur le projet de règlement de la Commission modifiant l’annexe XVII du règlement REACH (CE) n°1907/2006 en ce qui concerne les microplastiques ; une discussion et un vote sur plusieurs demandes d’autorisation, notamment pour l’utilisation de DEHP (DEZA a.s.) et de dichromate de sodium (Ilario Ormezzano et Gruppo Colle). Des propositions félicitées par l’alliance Rethink Plastic, la Plastic Soup Foundation et les marques de cosmétiques exemptes de microplastiques.
Ces dernières soutiennent ainsi la décision de la Commission de refuser l’autorisation accordée à l’industriel DEZA pour l’utilisation de DEHP, un produit chimique reprotoxique et perturbateur endocrinien, dans la production de PVC souple. De même, les associations approuvent la décision de la Commission européenne de refuser l’autorisation pour l’utilisation de dichromate de sodium par les entreprises Gruppo Colle et Ilario Ormezzano Sai Spa.