Elle a souligné la progression des crédits alloués à son ministère (un peu plus de « 100 millions d’euros en cinq ans » et 70 depuis l’an dernier) et rappeler les rallonges accordées à l’Ademe (dont 12 % de ses crédits d’investissement 2005 ont été gelé à la demande de Bercy !), au Conservatoire du littoral et à l’Office national de la chasse et de la faune sauvage. En outre selon des « experts du ministère » cités par l’AFP, les crédits ne progressent qu'en apparence d'une année sur l'autre : ils reculeraient même de 0,75 % à périmètre constant. Parmi les victimes de l'austérité budgétaire, figurent les associations de protection de l'environnement, dont les subventions baisseront globalement de 20 % en 2006 après une chute de 10 % en 2005. Avec l’entrée en vigueur de la Lolf (nouvelle loi organique relative aux lois de finances) les crédits ne sont plus découpés par ministères mais par missions et programmes. Ceux consacrés à la protection de l'environnement sont inscrits à la mission "Écologie et développement durable" (616 millions) et dans le programme de recherches sur les pollutions et les risques de la mission "Recherche et enseignement supérieur" (280 millions). Fabian Tubiana (avec AFP) Le discours de Nelly Olin sur le site ministère de l'ÉcologiePour tout renseignement sur la rédaction d'Environnement Magazine, cliquez ici.