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POLLUTIONS

Automobile : le pollueur pollué

LA RÉDACTION, LE 1er AVRIL 2009
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Les cyclistes qui se déplacent avec un masque sur la bouche ont tout faux : ce ne sont pas eux mais les automobilistes qui devraient se protéger, si tant est que de tels masques soient efficaces. Une étude menée par Oramip, l'organisme chargé de surveiller la qualité de l'air en région Midi-Pyrénées, montre que ce sont les automobilistes qui subissent le plus la pollution au dioxyde d'azote, au monoxyde de carbone et au benzène. Seules les particules de moins de 10 microns (PM10) sont plus élevées dans le métro et les bus que dans les voitures. Bref, si le vélo et la marche sont bons pour la santé, ce n'est pas uniquement parce qu'ils nous font faire du sport, mais aussi parce que l'on y respire un air de meilleure qualité que dans les voitures ou les transports en commun. Cette enquête menée durant le printemps 2008 est complétée actuellement par une étude hivernale. Elle corrobore des analyses identiques effectuées à Paris. L'étude prend en compte trente-cinq trajets domicile-travail aux heures de pointe, couvrant l'intégralité de l'agglomération toulousaine. Les polluants représentatifs des émissions dues aux transports sont analysés à l'aide d'appareillage portatif. « Tous polluants confondus, l'exposition des personnes à la pollution de l'air, dans l'agglomération toulousaine, est la plus élevée en voiture, puis en bus, note Oramip. Le vélo vient ensuite, tandis que les deux modes de transport les moins exposés à la pollution sont le métro et la marche à pied. » Les valeurs maximales de dioxyde d'azote relevées dans certaines voitures (jusqu'à 240 microgrammes par mètre cube) sont même supérieures aux limites réglementaires (18 heures par an au maximum à une concentration supérieure à 220 µg/m3). Le métro présente de bons résultats pour tous les polluants, excepté pour les particules fines, dues en particulier au freinage. Dans les voitures, les mauvais résultats s'expliquent par un phénomène d'accumulation des polluants dans l'habitacle, probablement plus marqués encore durant l'hiver. Dans les bus, l'ouverture des portes limite cette accumulation. « Pour le vélo et la marche, en revanche, l'exposition à la pollution peut être ponctuellement plus importante, mais sans phénomène d'accumulation », précise Oramip. Les autres facteurs influençant le niveau d'exposition des personnes sont la proximité des émissions de polluants (essentiellement les grands axes routiers), la fluidité et la densité du trafic, ainsi que le temps de trajet.


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