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POLLUTIONS

L'usine d'engrais dans la tempête

LA RÉDACTION, LE 1er MARS 2010
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« Un taux de chômage de 11 % et un trafic portuaire, trop faible, de 200 000 tonnes. » Pour Lucien Lecanu, adjoint au développement économique et portuaire à la ville de Dieppe, le projet de l'industriel russe Uralchem d'implanter une usine d'engrais sur une friche du port est une opportunité à saisir. « 55 emplois directs seraient créés », souligne-t-il. Mais pour Cyrille Moreau, directeur de campagne Europe Écologie Haute-Normandie, « l'avenir du port de Dieppe se trouve dans le tourisme et le tertiaire », rappelant par ailleurs que, « dans la région, l'industrie a perdu 25 000 emplois en 2009 ». Les opposants au projet soulignent aussi son incompatibilité avec l'écoquartier prévu à proximité. « Quelque 240 000 tonnes d'engrais sec importées annuellement de Russie seront transformées, par ajout d'eau, en un engrais liquide à base de nitrate d'ammonium. Il sera ensuite réexpédié par trains ou camions, pour alimenter le marché agricole français », précise Jacques Thyebaut, président de Uralchem Normandie. Selon les tests commandés par l'industriel, la teneur de l'engrais en azote serait de 14,8 % en poids ; une valeur qui classe cette substance dans le régime de déclaration, selon la nomenclature des ICPE. « Sans cheminée et grâce à un transport de matière en circuit fermé, cette usine sera exemplaire », ajoute Lucien Lecanu, assurant que « si la Dreal donne son accord pour l'exploitation, nous veillerons au suivi d'un cahier des charges exigeant ». Mais « dangereux ou pas, nous sommes contre le projet », intervient Cyrille Moreau, car « au-delà du niveau de risque, c'est un problème de fond : produire de l'engrais va à l'encontre du modèle agricole actuellement développé ». La Dreal examine le dossier. Si aucune restriction n'est apportée, le lancement de la production est prévu vers juin 2011.


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