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POLLUTIONS

Le goût du risque

LA RÉDACTION, LE 1er MARS 2016
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C' est presque une nouvelle vie qui s'ouvre pour Patricia Blanc. Cette ingénieure générale des Mines prend la direction de l'agence de l'eau Seine-Normandie après quinze années au sein de la Direction de la prévention des risques au ministère de l'Environnement. Et quand on l'interroge sur une mutation qui a pu sembler soudaine, elle répond d'une voix douce : « Mon départ vers l'agence de l'eau n'a pas été brutal, il s'inscrit logiquement dans mon parcours professionnel après quinze années passées en administration centrale, dont douze à la DGPR. Il est important qu'il y ait, dans la fonction publique, des allers-retours entre les administrations centrales, les administrations déconcentrées et les établissements publics qui sont, dans beaucoup de domaines, le bras armé de l'action de l'État. » Et d'expliquer les attraits de ce nouveau poste. « Les agences de l'eau sont un levier d'action puissant, avec une forte expertise. Et c'est un poste avec beaucoup d'autonomie », ajoute-t-elle. Et si Patricia Blanc regarde avec satisfaction le travail accompli sur la santé environnementale, sur les plans de prévention des risques technologiques et sur les déchets et l'économie circulaire, elle a déjà identifié les caractéristiques de la politique de l'eau. « La gestion de l'eau s'appuie sur une gouvernance multipartite. C'est très concret et très appliqué. Et c'est toujours passionnant de mener des stratégies ancrées dans la réalité », juge-t-elle. Elle a déjà en tête les objectifs du Sdage qui va guider les actions de l'agence pendant les six prochaines années. « Il faut passer de 40 % de rivières en bon état à 60 % en 2021. » Tout en reconnaissant elle-même que ce ne sera pas si simple, car on a déjà fait le plus facile. Certes, la qualité des milieux s'est améliorée, et de rappeler que « dans les années 1960, on ne trouvait que quatre espèces de poissons dans la Seine, à Paris, contre près de soixante aujourd'hui ». Mais elle a aussi bien conscience des priorités que sont les pollutions diffuses ou la protection des captages d'eau potable, avec la fermeture de quatre ou cinq captages par an sur le bassin. Sans oublier le changement climatique. « L'enjeu n'est plus seulement qualitatif, mais aussi quantitatif, dans un avenir où nous connaîtrons à la fois des risques de sécheresse et d'inondation », précise-t-elle. Pour ce faire, elle aura à gérer au mieux un budget de taille : 4,5 milliards d'euros, qui vont générer 6,5 milliards de travaux d'ici à 2021. Et, pour stimuler les projets ralentis par les procédures de regroupement intercommunal, elle misera en 2016 sur les appels à projets qui fonctionnent plutôt bien. DB


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