Pour améliorer la gestion de ses déchets (le PVC étant la bête noire des incinérateurs) tout en conservant les mêmes propriétés techniques (barrière et rigidité), Nestlé a investi plus d’un million d’euros pour réaliser des adaptations techniques. En 2013, l’entreprise a utilisé plus de 2700 tonnes d’APET/PE. Parallèlement, le groupe s’est engagé à intégrer du plastique recyclé issu de bouteilles PET. Les barquettes en APET en contiennent à ce jour 20 %. Cela correspond à fin 2013, à environ 500 tonnes de recyclat. D’ici à fin 2015, l’objectif est d’atteindre 70 % d’emballages incorporant du plastique recyclé. L’APET a été choisi pour ses qualités techniques mais aussi et surtout pour sa recyclabilité. Sauf qu’à ce jour, encore « parasité » par le film PE, l’emballage n’est pas recyclé mais enfoui ou au mieux incinéré. Le mélange APET/PE selon les recycleurs de PET ne ferait pas bon ménage. Le PE nuit à la qualité du PET et tous les centres de tri ne savent pas les séparer. Seule solution à terme, passer en monomatériau. Ce que Herta a entrepris l’an dernier en créant une référence pilote. Après plusieurs essais techniques pour garantir l’étanchéité du produit, la barquette monocouche pourrait intégrer les consignes de tri des ménages, car compatible avec la filière de recyclage des bouteilles. Reste pour Eco-Emballages à convaincre les régénérateurs de les accepter sur leurs lignes de traitement.CM/RR