Le début de l'année est marqué par un niveau d'activité meilleur que celui de début 2013, dans la lignée du dernier trimestre de l'exercice 2013. Les perspectives pour l'année 2014 semblent toutefois incertaines compte tenu des aléas économiques et des tensions sur certaines matières premières. Mais cette situation semble propice à des opérations de croissance externe, selon le fondateur du groupe Aurea, Joël Picard. Celui-ci a repris en mars 2014 les activités de retraitement mercuriel de la société MBM et s'intéresse déjà à d'autres dossiers faisant l'objet de futures prises de participation. Dans son rapport de gestion 2013, le groupe évoque plusieurs niveaux de risques qu'il a réussi jusqu'à présent à surmonter. Parmi eux : l'évolution du marché et des technologies. Les prix des matières premières (métaux et pétrole) continuent d'influencer les prix des déchets et à ce titre, Aurea souligne la nécessité de ne jamais spéculer et de maintenir les stocks bas. Face à la concurrence, Aurea sort son épingle du jeu grâce aux investissements et aux savoir-faire spécifiques de ses filiales. Le groupe de Joël Picard ne dispose pas de brevets et ne dépend d'aucune licence. Selon le rapport, dans le PVC, Rulo détient l'exclusivité de l'emploi d'une machine mise au point par Solvay ; dans les plastiques complexes, le savoir-faire de Broplast est synonyme de compétitivité pour traiter des produits évoluant en permanence (thermoplastiques, plastiques à mémoire de forme, plastiques souples, etc.) ; dans les métaux, les techniques de pointe et le savoir-faire en matière d'alliages assurent au groupe une position dominante.