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RECYCLAGE

Expérience concluante dans le tri des inertes

LA RÉDACTION, LE 30 JUIN 2014
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«Nous avions un problème de sécurité à gérer, puisque nos quais de déchargement des inertes étaient en contrebas et qu'il allait falloir sécuriser l'arrivée des matériaux. » Françoise Bonnet, directrice adjointe du Sictom œuvrant en zone semi-rurale, n'était pas convaincue par la mise en place, onéreuse, de garde-corps, peu pratiques pour les usagers. « Nous avons opté pour un chargement au sol, comme cela se pratiquait déjà pour les déchets verts, et organisé un tri en trois zones séparées par des cloisons. » Coût : 20 000 euros par site, loin de l'installation de garde-corps. Deuxième motivation : valoriser un déchet pondéreux qui partait en totalité en installation de stockage de déchets inertes (ISDI) et qui représentait 27 % du gisement arrivant en déchetterie (3 500 t/an), soit le deuxième après les déchets verts. Les particuliers déposent aujourd'hui leurs gravats de démolition dans une des trois zones cloisonnées : bétons/ pierre dure ou terre/ardoises/ terre cuite ou autres (briques plâtrières, céramique, carrelage…), suivant les conseils des agents présents sur le site. Seul le contenu de la 3e  zone part en ISDI, soit 44 % des tonnages actuellement. « On a tous été épatés de la qualité du tri, même si ce genre de déchets arrive rarement en mélange sur nos sites, poursuit Françoise Bonnet, car 100 % des inertes des cases 1 et 2 sont aujourd'hui valorisés ! » Le budget est le même « C'est surtout une histoire de partenariats, précise-t-elle. Nous avons fait se rencontrer deux mondes qui, il faut l'avouer, se parlent peu : celui des déchets et du BTP. C'est l'entreprise de TP qui enlève les déchets triés et, selon ses spécifications, l'exploitant des déchetteries, Brangeon Environnement a formé ses agents qui ont sensibilisé en amont les usagers, leur expliquant pourquoi et comment les choses allaient se passer dorénavant, c'est-à-dire plus simplement et sans danger. » La relation entre usagers et agents d'exploitation y a aussi gagné en qualité. Hormis le coût des cloisons, le budget est le même pour la collectivité, qui a négocié un prix d'enlèvement identique, quelle que soit la zone de tri : 4,35 €/ tonne, soit le prix d'entrée en ISDI. « Nous voulions être compétitifs par rapport à un matériau qui coûte peu cher à l'extraction. » Le matériau est dirigé vers un des trois sites de D & L Enromat tout proches et un traitement (concassage, déferraillage, criblage, voire chaulage pour la 2e zone) avant d'être utilisé en chantiers de travaux publics (plateformes, pistes d'accès de chantiers, fondation de chaussées, remblais…).


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