« Connaître ses clients et ses fournisseurs n'a jamais été aussi important qu'aujourd'hui pour le commerce des scrap et, en particulier, pour les non-ferreux », rappelle Robert Voss, président du comité commerce international au BIR. Si le cuivre demeure une cible, il est rejoint par les inox, l'aluminium ou même l'acier. Robert Voss rapporte que des soi-disant fournisseurs « fiables » avaient substitué du béton, des cendres, et d'autres déchets sales à la ferraille d'inox et de cuivre qu'ils étaient censés livrer. « La seule assurance que nous pouvons prendre est de connaître l'identité et les pratiques de celui qui fournit les métaux sur lesquels nous allons apposer notre nom. » Pour les nouveaux fournisseurs, il préconise de leur rendre visite, de regarder les conteneurs chargés et scellés et de voir quelles sont les mesures de sécurité dans les ports.