La Fédération des entreprises du Recyclage, du Réemploi et de l’Économie circulaire (FEDERREC) a exprimé sa satisfaction à la suite de l’annonce faite par Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche, concernant la réforme de la filière à responsabilité élargie des producteurs (REP) pour les Textiles, Linge de maison et Chaussures (TLC). La révision du cahier des charges de cette filière, gérée par un éco-organisme, devrait entrer en vigueur début 2026.
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FEDERREC, qui représente les professionnels du recyclage et de l’économie circulaire, se dit depuis longtemps préoccupée par certaines pratiques de l’éco-organisme en charge de la REP TLC. Selon la fédération, des mesures « contre-productives » ont freiné le développement de la filière de traitement des textiles usagés, compromettant jusqu’à 3.000 emplois répartis sur l’ensemble du territoire. Ces critiques interviennent alors même que l’éco-organisme a annoncé des investissements d’un milliard d’euros sur la durée de son agrément pour soutenir la filière.
Dans un contexte de hausse constante de la mise sur le marché de textiles neufs, souvent de mauvaise qualité et difficiles à recycler, FEDERREC appelle à une refondation ambitieuse du dispositif REP. Elle estime indispensable que l’éco-organisme mobilise des moyens financiers adéquats afin de :
Réguler les volumes de textiles de mauvaise qualité mis sur le marché, majoritairement synthétiques ;
Soutenir financièrement toutes les étapes de la chaîne, de la collecte au tri, condition essentielle à une valorisation efficace ;
Utiliser les écocontributions des consommateurs de manière transparente et orientée vers les objectifs environnementaux.
FEDERREC souligne que les entreprises du secteur sont prêtes à proposer des solutions concrètes et attendent un engagement accru de la part des producteurs, qui portent la responsabilité de la mise en marché des produits concernés.
Soutenir financièrement toutes les étapes de la chaîne, de la collecte au tri, condition essentielle à une valorisation efficace ;
Utiliser les écocontributions des consommateurs de manière transparente et orientée vers les objectifs environnementaux.
FEDERREC souligne que les entreprises du secteur sont prêtes à proposer des solutions concrètes et attendent un engagement accru de la part des producteurs, qui portent la responsabilité de la mise en marché des produits concernés.
Alors que les pouvoirs publics semblent désormais pleinement conscients des enjeux liés à cette filière stratégique, FEDERREC se félicite de la perspective d’un dialogue renouvelé avec l’ensemble des parties prenantes. La fédération espère que cette réforme aboutira à un cadre plus cohérent, plus juste et véritablement favorable à l’économie circulaire.