Le Syctom de Paris a répondu à l'appel à projet « Territoires zéro gaspillage et zéro déchet ». De cette manière, le syndicat, qui couvre 5,7 millions d'habitants et traite près de 2 millions de tonnes (chiffres 2013) d'ordures ménagères résiduelles (OMR), veut s'engager dans des programmes de prévention et de valorisation des déchets. Parmi les axes du projet figure notamment la généralisation du tri des déchets pour les entreprises. Une bonne chose pour les responsables du Syctom qui déplorent une grande fraction de recyclables et de DAE finissant encore dans kes OMR, dont environ 300 000 t/an de papiers professionnels. Cela correspond en 2013 à 44,4 kg/an/hab de papiers dans les OMR. En caractérisant ce flux de papiers, le Syctom constate un tiers de papiers bureautiques (entre 80 000 t/an) à égalité avec les JMR. Suivent ensuite les autres papiers, les imprimés publicitaires et les emballages papier. Autre constat, la fraction papier se retrouve en plus grande quantité dans les OMR provenant de la zone centrale de la capitale. Pour réduire ce flux, le syndicat dispose de quelques pistes de travail : l'amélioration de la captation dans les centres de tri passe par des tests de surtri (séparation possible entre le 1.11 et le 2.06) et la modernisation des centres pour récupérer les éléments plus petits. La collecte de flux monomatériaux par des collectivités adhérentes est envisagée avec un contrat expérimental de reprise de papiers. Les collectivités seraient éga lement incitées à mieux mobiliser le gisement à travers l'installation de bornes en apport volontaire en pieds d'immeubles et en déchetterie. Enfin, il n'est pas exclu que le Syctom s'intéresse à la collecte de matière issue des activités de bureau. Les collectivités volontaires pourraient ainsi collecter en régie ou par contractualisation avec des entreprises ou des structures d'insertion. Le Syctom recherche actuellement un territoire test parmi ses collectivités adhérentes.