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Les nouveaux enseignements du Giec

LA RÉDACTION, LE 3 NOVEMBRE 2014
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Le contenu détaillé avait progressivement été publié depuis un an : un premier volume sur les éléments scientifiques du changement climatique, un deuxième sur les impacts et vulnérabilités, un troisième sur les politiques d'atténuation. Voici maintenant la synthèse du cinquième rapport du Giec. Elle a été adoptée le 1er novembre. Elle servira de document de base aux négociations internationales à Lima au Pérou, en décembre 2014, et à Paris fin 2015. Objectif : définir une suite au protocole de Kyoto après 2020.Dans ce rapport, le Giec réaffirme certes ses conclusions. « Il y a une continuité depuis vingt temps. Aucun rapport n'a jamais contredit les précédents. Cela dit, nous sommes de plus en plus concrets et nous avons de plus en plus d'éléments », retrace Jean Jouzel, directeur de recherche au CEA et vice-président du Giec. Le constat est établi : le réchauffement climatique est sans équivoque, on observe des effets sans précédents depuis des millénaires, tous les pays sont touchés, il est extrêmement probable que l'activité humaine soit la principale responsable. Mais le rapport affine aussi le diagnostic. Il fixe un objectif chiffré. Pour limiter le réchauffement global à 2°C, il faudra limiter les émissions mondiales de gaz à effet de serre à 2900 milliards de tonnes équivalent CO2 (par rapport à l'ère préindustrielle). A titre de comparaison : 70 % de ce volume a déjà été émis entre 1750 et 2011, soit 2040 milliards de tonnes, dont la moitié durant les 40 dernières années. Sur ce constat, le Giec préconise une baisse de 40 à 70 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre d'ici 2050 par rapport à 2010. « Plus on attend, plus ce sera difficile, souligne la climatologue Sylvie Joussaume. Bonne nouvelle : plusieurs options de mesures d'atténuation et d'adaptation sont possibles. Mais aucune ne sera suffisante à elle seule. »Depuis le précédent rapport, certains sujets donnent lieu à plus de travaux de recherche. C'est notamment le cas de l'acidification des océans, des prévisions sur les forêts et, plus largement, des impacts du changement climatique. Autre avancée : « On est passé d'une logique sectorielle à une approche plus systémique et transversale, note Franck Lecocq, directeur du Cired et contributeur au rapport du Giec. Il y a eu un effort pour étudier les politiques climatiques en lien avec les autres domaines : l'économie, mais aussi la santé, l'éducation, le développement, etc. » Et les experts commencent à avoir du recul sur les premières politiques mises en place, tout comme ils observent de plus en plus les effets du changement climatique. L'heure n'est plus aux supputations.TBLisez le 5eme rapport du Giec...... ou sa synthèse.


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