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Le port de Strasbourg parie sur la mutualisation

LA RÉDACTION, LE 1er DÉCEMBRE 2014
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Sans convergence des intérêts, pas d'écologie industrielle. Une leçon retenue par le port autonome de Strasbourg (PAS) parti plus tard que d'autres places portuaires dans la course aux synergies interentreprises, mais qui prend finalement une longueur d'avance. « Nous n'avons pas chômé, reconnaît Thomas Coëffic, responsable économie verte à la communauté urbaine de Strasbourg (CUS), co-initiatrice du projet. Un an après les premières études, nous débouchons sur du concret. » Là où d'autres peinent à transformer l'essai en actions pratiques et s'en tiennent aux diagnostics, le port rhénan est parvenu à convaincre des entreprises de mutualiser leurs flux de vieux papiers-cartons. Sur la vingtaine d'entre elles investies dans cette démarche d'écologie industrielle, sept dont Soprema (étanchéité) et Sil Fala (levures) s'engagent via une charte fraîchement signée à les orienter vers leur proche voisin recycleur et producteur de carton ondulé Blue Paper (ex-UPM Stracel), dont les besoins sont connus. Un bon début, même si cela ne représente que 400 tonnes sur les 275 000 que ce géant engloutit chaque année. Aurore Mourette, chef de projet au PAS, mise sur « l'effet boule de neige » et espère d'autres actions groupées. Une quinzaine de synergies possibles ont été repérées et transcrites dans un plan d'action et une carte des flux. C'est Idée Alsace qui l'a réalisée et la réactualise à l'aune des dernières entreprises d'un profil moins industriel (Simply Market, un garage BMW, le logisticien Rhénus), ralliées à la démarche. Son chargé de mission Guillaume Kauffmann explore des synergies à plusieurs niveaux, du plus faisable (mutualisation de palettes en bois, échange de coproduits) au moins aisé (opportunités géothermiques ou de cogénération à la biomasse) : « Les besoins en thermies sont marqués et les achats mutualisés d'énergie intéressent fortement ». Reste la question de la gouvernance. Qui portera la dynamique dans le temps ? Si l'Ademe et la Région sont entrées dans la danse et cofinancent (70 000 euros) la montée en puissance de la démarche, aux côtés de la CUS et du PAS, « le but est, qu'une fois la démarche ancrée, les financeurs publics se retirent et qu'une entreprise, un groupement ou une association comme Ecopal à Dunkerque prennent le relais pour l'animer et la pérenniser », conclut Thomas Coëffic.


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