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Valdelia  Un potentiel de créations d'emploi 

LA RÉDACTION, LE 1er DÉCEMBRE 2014
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« Je suis arrivée chez Valdelia en juin 2013 pour créer, animer et structurer le réseau des partenaires de l'économie sociale et solidaire (ESS), explique Nathalie Breton, coordinatrice économie sociale et solidaire chez Valdelia. La première étape a été de définir des critères de conventionnement de ces structures, et tout d'abord, de placer l'homme au cœur du projet. Courant 2013, nous avons commencé à créer le réseau. Nous comptons actuellement 87 partenaires. L'objectif est d'offrir une solution de réemploi issue de l'ESS dans tous les bassins d'emploi du territoire. L'intérêt d'un tel partenariat est de permettre aux structures de l'ESS d'accéder à du mobilier professionnel ayant un vrai potentiel de réemploi. Pour l'instant, nos partenaires ont réutilisé ou réemployé 67 % du mobilier récupéré, soit 2,5 % du tonnage global géré par Valdelia. Une fois ce mobilier collecté, une seconde vie doit lui être donnée. Historiquement, le marché de l'occasion en France pour le monde professionnel est faible, les entreprises préférant acheter du mobilier neuf. Il faut développer la demande sur un marché complémentaire : les micro-entreprises, les autoentrepreneurs, les associations, etc., sont les clients de demain. Cette activité est en pleine structuration et va permettre de maintenir ou de créer des emplois durables. Notre rêve est qu'une personne éloignée de l'emploi intègre une structure de l'ESS et obtienne ensuite un CDI chez un fabricant de meubles. De même, cette structuration va permettre de faire remonter des chiffres aux pouvoirs publics pour piloter et gérer efficacement les efforts humains et financiers qui seront proposés. » Emmaüs, acteur historique de la récupération atteint déjà l'objectif de 50 % des tonnages réutilisés. « Sur 65 000 tonnes collectées en 2013, entre 50 et 60 % ont été réemployées. Cela représente environ 2 000 emplois. Cependant, l'augmentation des volumes à traiter ne va pas forcément se traduire par plus d'emplois, mais par de nouvelles compétences pour la traçabilité des flux », explique Stéphanie Mabileau, responsable des filières chez Emmaüs France, qui rappelle qu'Emmaüs a pour finalité l'homme, pas la réduction des déchets. « Chaque communauté fait ce qu'elle peut avec ses compétences. Nous incitons à la réparation, mais sans donner d'objectifs. Cela dit, on peut s'attendre à plus de travail en menuiserie dans les années à venir. » L'analyse se révèle similaire au sein du Réseau des ressourceries, qui, dix ans après sa création, compte 122 adhérents. « Le soutien des éco-organismes nous décharge de la gestion de nos déchets. Cela va améliorer la pérennité de nos structures, qui comptent en moyenne 18 salariés. Le montant n'est pas énorme, mais peut tout de même couvrir le budget annuel de carburant », note Nathalie Mayoux. En revanche, le traitement des literies, confié à Eco-Mobilier, est totalement nouveau. Un gisement de 4 millions de matelas usagés est concerné chaque année, soit environ 80 000 tonnes. Eco-Mobilier a retenu 4 sites, dont le démarrage est prévu en 2015. « Nous tablons sur la création de 20 emplois pour le traitement de 3 000 à 4 000 tonnes de matelas », indique Éric Weisman-Morel. La première unité de démantèlement a été créée par Recyc-Matelas Europe (RME) à Limay, dans les Yvelines, dès 2010. La société, devenue une entreprise d'insertion en novembre 2013, compte maintenant deux autres installations, à Mortagne-sur-Sèvre, en Vendée (opérationnel depuis novembre 2012), et Langon, en Gironde (opérationnel fin janvier 2015, en partenariat avec Sita). « Chaque site dispose d'une capacité de trai tement de 9 000 tonnes par an, mais démarre avec un gi sement d'environ 3 000 tonnes. Pour l'instant, nous employons 32 personnes, dont 70 % sont des contrats à durée déterminée en insertion », explique Franck Berrebi, président de RME. Langon, par exemple, va démarrer avec cinq employés pour monter à dix d'ici à la fin de l'année 2015. Ils seront formés en interne aux différents postes. « À terme, je pense créer une centaine d'emplois en France. Et d'autres en Belgique, où le premier contrat de RME démarrera en 2015 », souligne Franck Berrebi, qui vise également l'Allemagne, les Pays-Bas et le Luxembourg. l


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