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RECYCLAGE

Dix millions d'habitants en plus d'ici à 2016

LA RÉDACTION, LE 1er DÉCEMBRE 2014
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Eco-Emballages inaugure la seconde phase de l'expérimentation qui s'échelonne de 2014 à 2016. Le premier test portait sur 51 collectivités et 34 centres de tri (soit 3,7 millions d'habitants). D'ici à quatorze mois, la filière souhaite toucher 10 millions d'habitants supplémentaires, soit environ une centaine de communes et une trentaine de centres de tri. Pour répondre à ce nouvel enjeu, l'éco-organisme a mis en place un plan de relance du recyclage, financé à hauteur de 90 millions sur deux ans. Sur cette somme, 45 millions d'euros seront consacrés au recyclage des plastiques (15 pour les 51 sites sélectionnés, 10 pour la phase d'extension et 20 pour l'aide à la modernisation) ; le reste sera consacré aux efforts de collecte. L'idée derrière cet investissement est d'atteindre 40 % de recyclage en 2022 et 56 % en 2030. Alors que seuls 23 % des emballages plastiques ménagers sont recyclés aujourd'hui en France (sur un gisement estimé à un million de tonnes chaque année), Eco-Emballages et Valorplast misent sur la collecte d'emballages plus petits et plus souples que les bouteilles et sur d'autres résines (PE, PP, PS). Des efforts sur la communication seront renforcés auprès des consommateurs et des habitants, mais surtout une véritable restructuration et modernisation du parc des centres de tri sera engagée jusqu'en 2022 pour favoriser le traitement de ces déchets plastiques. Une centaine de centres de tri Eco-Emballages et l'Ademe, dans une étude à ce sujet (RR n° 25-2014), ont compris que les 237 centres de tri fonctionnant actuellement en France ne pourront pas rester en l'état. Pour optimiser le traitement d'un point de vue logistique, technique et économique, ils prévoient de réduire le parc à une centaine de centres au final. Se côtoieront obligatoirement des structures de grande taille (60 000 t/an) capables de couvrir le million d'habitants, mais aussi des centres de tri moyens pour traiter jusqu'à trois flux rigides et un flux de plastiques souples, sans oublier des centres de proximité pour les zones moins denses, utilisés pour du pré-tri. « Cette nouvelle configuration ne peut pas sortir de terre du jour au lendemain et encore moins concerner l'ensemble du territoire, » explique Éric Brac de La Perrière, DG d'Eco-Emballages. C'est pourquoi les nouvelles consignes de tri devront se généraliser progressivement. À partir de 2017, l'éco-organisme estime que la filière sera assez mûre pour commencer à déployer la pratique partout en France. Aucune collectivité ne sera mise de côté, assure son directeur, sachant que les pré-requis (qualité de la matière, débouchés assurés, coût de tri inférieur ou égal à 800 euros/tonne) pour toute candidature, devront être respectés. Pour rappel, le coût global du projet a été estimé à un milliard d'euros à l'horizon 2030.


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