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Centre de test dernier cri en Allemagne

LA RÉDACTION, LE 8 DÉCEMBRE 2014
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Situés à Coblence en Allemagne, les équipements reproduisent à échelle réelle les installations industrielles de la division Sorting Recycling du groupe germano-norvégien, commercialisées sous la marque Titech. Son point fort, Tomra estime le tirer de la combinaison de techniques de séparation reposant sur le couple mécanique-optique. Ainsi, sa Titech Autosort réunit la détection NIR (near in-fra-red) et une spectrométrie visible (VIS) pour trier par matière et par couleur. De quoi sortir, au final, une bouteille PET verte, ou séparer un papier blanc d'un papier encré. Concernant les métaux, une induction les sépare des matières en mélange pour former un flux de Zorba (mélange de déchets non ferreux broyés), dont une machine d'émission de rayons X (la X Tract, photo) assure le tri en fonction de la densité atomique. Le procédé s'achève par un tri par couleur. « Ceci permet la séparation métaux lourds-aluminium, puis celle du cuivre et du laiton », souligne Daniel Zimmerlin, directeur général de Tomra Sorting France. L'ajout d'un traitement d'image localise très précisément les éléments non désirés, tels que les résidus cuivreux dans les ferrailles. Autre exemple de solution matière-couleur, la réunion d'un capteur électromagnétique de détection des particules conductrices et d'une imagerie (machine Combisense) permet de traiter une carte électronique au sein d'un flux de DEEE. Alternative à la flottation Inox versus (vs) autres métaux, cartons vs. papiers, corps creux vs. barquettes et films plastiques, etc. les combinaisons testées à Coblence sont multiples. Elles font également appel aux techniques plus répandues comme la séparation balistique. Le centre d'essais a démontré la capacité à dissocier les papiers graphiques des journaux-magazines grâce aux technologies disponibles dans la plupart des machines de tri optique déjà installées. L'ensemble des installations, dont le coût unitaire va de 100 000 à 350 000 euros, ne couvre pas à elles seules toutes les problématiques de tri. Les technologies par capteur devront toujours se compléter de préparations mécaniques, doublées éventuellement d'un contrôle visuel. Tomra estime toutefois disposer d'une palette d'offres efficaces pour proposer des alternatives crédibles. En particulier à la flottation : « Nos solutions présentent un coût de fonctionnement inférieur de 80 %, plus adaptées à la complexité des flux et débarrassées des problèmes d'effluents », plaide Daniel Zimmerlin.


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