Alors que l'arrêté ministériel est en cours de finalisation, le SR BTP et Federec BTP ont cosigné début décembre 2014 un courrier à la Direction générale des risques professionnels (DGPR) du MEDDE, pour réaffirmer l'incompatibilité de ce projet avec la réalité des installations de recyclage. La rédaction proposée du projet d'arrêté ne favorise pas le développement du recyclage et le maillage territorial selon les deux organisations professionnelles pour deux raisons : les coûts induits trop élevés liés à la fréquence de la caractérisation environnementale ; la surface insuffisante pour réaliser un stockage par nature de matériaux et par lot de production. Federec BTP et le syndicat des recycleurs proposent plutôt une installation justifiant de trois résultats d'analyses consécutifs conformes, sur une durée maximale d'un an.