Après la mise en œuvre d'un plan de sécurisation de l'enlèvement annoncé par Ecofolio sur son site Internet, voilà que les membres de Revigraph (UPM, Norske Skog, Greenfield, DS Smith, OFEC Cellulose de la Loire, Novatissue, Arjowiggins) mentionnent l'existence d'un dispositif de garantie de reprise des papiers graphiques. Ainsi lorsqu'un papetier n’est plus en mesure de réceptionner la matière collectée et triée pour des raisons techniques ou autres, un engagement de reprise solidaire existe entre les entreprises membres de Revigrah. Cet organisme collectif a pour mission de ne laisser aucune tonne « orpheline » sur le territoire. Les collectivités peuvent donc disposer d’un « filet de sécurité » pour la reprise de leurs papiers. Toutefois, la fermeture définitive d'une machine d'UPM au printemps, entraînant une réduction de capacité de traitement de 200 000 tonnes, a déjà poussé plusieurs collectivités à prendre les devants et à se tourner vers les professionnels de collecte et de traitement des vieux papiers. Alors que la filière de l'industrie papetière vient de se voir attribuée une commission d'experts par les pouvoirs publics en vue de soutenir le secteur sur notre territoire, l'actualité montre les limites de cette démarche politique.RR