Un nouveau centre de pré-tri des textiles se prépare à ouvrir ses portes d'ici à novembre 2015, à Décines-Charpieu, près de Lyon. C'est le quatrième de Next Textiles Association (NTA), après ceux situés dans les agglomérations de La Rochelle, Orléans et Limoges ; autant de territoires où l'entreprise a noué des contrats avec des collectivités. L'unité lyonnaise doit traiter au moins 1 500 tonnes par an, créer 12 à 15 postes en équivalent temps plein, pour un investissement de 80 000 euros, outre le matériel à louer, comme les chariots. NTA, issu d'un partenariat entre Suez Environnement et l'allemand Soex Group, a réalisé sa première année pleine en 2014, avec un parc de 2 700 conteneurs, 14 000 tonnes de vieux textiles récoltées, et un chiffre d'affaires de 6 millions d'euros. Un cinquième centre est en projet à Sophia-Antipolis. « Sur les 14 000 t, 4 000 ont été traitées dans nos trois centres et le reste, chez des confrères en France et ailleurs en Europe, dans des sites agréés par Eco-TLC », indique Hatem Sedkaoui, directeur général de NTA. L'opérateur travaille aujourd'hui avec une trentaine d'acteurs d'insertion locaux, cotraitants ou sous-traitants, et dessert plus de 5 millions d'habitants. La prochaine étape réside dans la massification du tri qui, seule, « permet de répondre à la demande en aval avec une ouverture à l'international », affirme Hatem Sedkaoui. D'où l'ambition de NTA d'investir, d'ici à trois ans, en France, dans un site de tri automatisé d'une capacité de 25 000 t/an, avec une unité attenante de recyclage (effilochage). Un équipement qui viendrait s'ajouter à ceux existants.