Le Syctom attendait quelque 200 participants aux premières assises métropolitaines des déchets, qu'il organisait le 2 juillet dernier, à Paris. Une demi-journée de débats entre élus locaux et présidents de syndicats consacrée à la gestion des déchets sur le territoire de la future métropole du Grand Paris, dont la création est attendue début 2016. « Une trentaine de syndicats existent autour de Paris et nous faisons tous le même métier, présente Hervé Marseille qui, signe des temps, est le premier président non-parisien du Syctom. Quand un syndicat est en surcapacité, qu'il a des besoins financiers pour une mise aux normes ou un nouveau four, tandis que nous enfouissons encore 10 % de nos tonnages, nous pouvons travailler ensemble. Si nous lui apportons un gisement régulier pendant six ou sept ans, il peut alors investir. » Premier geste concret, le Syctom, qui couvre 85 % de la population de la métropole parisienne, vient de signer une convention avec le Sitru, implanté à l'ouest de Paris. Le premier fournit au second 20 000 tonnes par an de résiduels destinés à l'incinérateur de Carrières-sur-Seine (78). Et le Sitru confie 12 000 tonnes de collectes sélectives au Syctom, afin qu'il les trie au centre de Nanterre (92). Ce type de mutualisation pourrait s'élargir à d'autres services publics. Ainsi, le Syctom a engagé des réflexions avec le Siaap, syndicat d'assainissement de l'agglomération parisienne, dans l'hypothèse d'alimenter les digesteurs de boues d'épuration de l'usine d'Achères.