BHS innove avec un procédé sans broyeur à couteaux. Selon son distributeur français Ressor, il s'agit d'une petite révolution pour le traitement des câbles. Jusqu'à présent, ces derniers, pour être valorisés, devaient passer par plusieurs étapes de broyage dans des granulateurs à couteaux pour libérer le cuivre ou l'aluminium avant d'être traités sur des tables densimétriques.
Ce procédé utilisé largement par les fournisseurs d'installations de câbles présente trois inconvénients majeurs : coûts d'usure importants, consommation électrique non négligeable et pertes de métaux dans les plastiques résiduels. Le cœur du système est un nouveau type d'impacteur à rotor, le RPMX, qui permet de dénuder les câbles pré-broyés par frictions et surtout de mettre en billes les morceaux de métal, même les plus petits. Résultat : une séparation parfaite des métaux, des coûts d'usure très bas et une maintenance réduite au minimum. Une application directe du procédé est le traitement du Zurik. Jusqu'à présent, les mélanges de câbles et d'inox issus du traitement des RBA (appelés communément Zurik) ne se traitaient pas facilement. BHS a développé une technologie qui permet de les traiter en toute sécurité, en produisant des fractions finales très pures. Les pièces d'inox, parfois massives, posent problème aux broyeurs traditionnels à couteaux de type granulateurs et provoquent des casses à répétition. Le procédé BHS s'affranchit de cette difficulté. En plus, après broyage, les inox se retrouvent magnétisés et peuvent être séparés.