Les élus ont décidé, vendredi 10 juillet, la fermeture de l’usine qui avait été mise en service en 2012, mais jamais réceptionnée du fait de nombreux dysfonctionnements.
Cette décision s’appuie sur le rapport du bureau d’étude Naldeo, qui avait recommandé deux solutions : soit la restructuration du site, pour un coût de 9,1 millions d’euros, et un surcoût pour les contribuables de 1,1 million d’euros via la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (Teom), ou sa transformation en simple quai de transfert, pour 2,5 millions d’euros, sans effet sur la Teom. Les élus ont donc choisi le limiter les frais.
En avril dernier, c’est son exploitant Geval, filiale de Veolia, qui avait décidé de ne plus accepter de déchets pour protéger ses salariés. « Sur les six personnes travaillant dans la zone sensible, la médecine du travail en a mis quatre en incapacité », indiquait récemment Franck Arlen. En cause ? Une trop forte concentration en ammoniac dans toute la zone de traitement des digestats, qui oblige le personnel à travailler avec des masques à cartouches.
Depuis cette date, les ordures ménagères résiduelles de l’agglomération de 270 000 habitants sont détournées vers un centre d’enfouissement à quelque 80 km de là. L’usine de traitement des déchets, décidée en 2005 et qui a coûté 60 millions d’euros, a été construite par Vinci.AC