Nom du projet : « Ambassade verte ». Son horizon : 2017. Mais pour verdir leurs pratiques, c'est dès maintenant que les ambassades de France à l'étranger passent à l'action ! Pour cela, elles misent essentiellement sur des partenariats locaux et l’échange de bonnes pratiques entre administrations. Ce guide en recense plusieurs. Quel est son but ? Sa préface précise qu'il est « d'accompagner le réseau diplomatique et consulaire français à s’engager dans la transition énergétique, dans une optique d’encouragement des initiatives et de mise en vitrine du rôle pilote de la France en matière de développement durable ».
Par exemple à San José (Costa Rica), l'ambassade de France incite ses employés à agir au bureau mais aussi chez eux et dans leur vie quotidienne. A Rome, l'ambassade concentre ses efforts sur un enjeu identifié comme prioritaire : la diminution de sa consommation d’électricité. Les achats durables sont aussi souvent mis en avant : ce guide cite ainsi Pretoria, qui a « intégré à son contrat d’entretien une clause pour l’utilisation de détergents écologiques ».
Côté déchets, celles de Lisbonne et Oslo misent sur le compostage des restes alimentaires et leur réutilisation en engrais dans de luxuriants jardins. Des efforts de dématérialisation et d'économie des documents papier sont aussi cités. A Maputo (Mozambique), la résidence de l’Ambassadeur s’approvisionne pour ses réceptions en produits alimentaires auprès d’une Amap locale. Celle de Phnom-Penh (Cambodge) s'efforce de réduire l’arrosage et a déjà économisé 586 m3 d’eau au premier trimestre 2015. Enfin, côté bâtiment, Belgrade a lancé un vaste plan d’amélioration des performances énergétiques de ses locaux.MBLe guide sur les ambassades vertes