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LA RÉDACTION, LE 1er SEPTEMBRE 2015
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Top départ pour les films plastiques ! La plupart des équipementiers, ensembliers, exploitants ont déjà mené des expérimenta­tions pour répondre à cette nouvelle donne et industria­lisé des process. Au dire d'ex­perts, ils représenteraient 2 à 5 % en poids des flux entrants, en cas d'extension. L'objectif est double : empêcher ces fractions de perturber les machines et valoriser les films en PE. Mais d'autres boulever­sements attendent les centres de tri. Comme le relève une note récente d'Eco­Embal­lages et de l'Ademe, les sacs, barquettes ou pots de yaourt transforment le flux entrant en un gisement qui perd en densité et gagne en volume. « Nous devons raisonner en débit volumique en France, confirme Aurélien Toupet, res­ponsable tri et valorisation chez Suez Environnement. Cela a un impact sur le dimension-nement de tous les équipements. » Et entraîne, en outre, un besoin accru d'immobilier et d'espaces de stockage. Plus de matériaux Des matières plus souillées par des composés organiques pourraient imposer une ges­tion contraignante en first in, first out (« premier entré, premier sorti ») – au niveau du stockage en amont. De plus, les process doivent tenir compte des plastiques sombres, pas encore détec­tés par les capteurs optiques. L'extension apporte également plus de plastique et de petits objets métalliques qu'il peut être intéressant de dévier des refus. Sur les lignes de tri, l'augmentation des volumes requiert des trémies d'ali­mentation, cribles ou trieurs optiques plus grands et des convoyeurs plus larges. Chez Suez, on limite le nombre de convoyeurs à une dizaine par site, afin d'optimiser les stocks. Les tapis de retour tendent à être plus nombreux : « Quand une matière n'est pas reconnue lors de son premier passage, un tapis de retour fait une boucle pour aller chercher une seconde fois la partie valorisable dans ce qui a été refusé », souligne Stéphane Leterrier, directeur délégué de Paprec France, à propos du nouveau site du Sitom Sud Gard. La multiplication des matériaux et l'hétérogénéité croissante des résines demandent des machines plus flexibles. Et ces investissements impliquent, pour être rentabilisés, des capacités plus grandes. Le revers de la médaille ? L'aug­mentation du taux de refus, qui pourrait passer « de 12-15 % à 25 % », estime Olivier Crouet, chargé de projet chez Vauché. Et demain ? La robotique ! Veolia Environnement y pense. « Nous y réfléchissons, en vue de trouver la bonne équation technico-économique », indique Marc Brunero, responsable tri à Veolia France. Un développe­ment qui ne se fera pas avant quelques années. n


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