C'était il y a moins d'un an, en décembre 2014 exactement. L’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) et l’Agence nationale de la recherche (ANR) lançaient un appel à projets de recherche innovants sur la gestion des déchets radioactifs. Bilan : sur les 29 projets déposés, 12 viennent d’être sélectionnés.
Ils se partageront 40 millions d’euros sur une durée de 4 ans, dont 18 millions financés par le programme des investissements d’avenir, le solde étant fourni par les partenaires industriels. Une deuxième phase sera lancée fin 2015. Objectif : limiter les déchets issus du démantèlement des installations nucléaires. Ce sont essentiellement des déchets très faiblement radioactifs (TFA), actuellement accueillis dans le centre de stockage à Morvilliers dans l’Aube. Or, « ce centre ne sera pas suffisant pour accueillir tous les déchets TFA de démantèlement », juge Bruno Cahen, directeur des relations industrielles de l’Andra.
« Le dernier inventaire national sur les déchets radioactifs prévoit que le démantèlement de toutes les installations existantes génèrera deux millions de mètres cubes de déchets TFA. C’est trois fois plus que la capacité du centre de Morvilliers, qui est de 650 000 m3. » Certes, les déchets avec une radioactivité très faible, voire nulle, pourraient être stockés sur les sites nucléaires plutôt que dans le centre de Morvilliers, notamment pour éviter des transports massifs. Néanmoins, il reste nécessaire de réduire la quantité de déchets, voire de recycler certains d’entre eux.> Retrouvez le 12 octobre l'intégralité de cet article dans le supplément hebdomadaire d'Environnement MagazineCM