L'objectif n'est pas de diriger les déchets vers des solutions simples comme l'enfouissement mais bien de valoriser et recycler les déchets des entreprises quelle que soit leur nature. Après un état des lieux sur la gestion des déchets et la logistique mise en place par l'entreprise cliente, Rubicon analyse et trouve des solutions permettant d'optimiser le transport de ses déchets, de les diriger vers des filières de recyclage les plus proches, pour au final, réduire le coût de gestion. Pour ce faire, elle met en ligne les contrats de collecte en indiquant la localisation des entreprises détentrices de déchets. Dans ce contexte, il est aujourd'hui possible pour une petite entreprise de recyclage de rivaliser avec les géants américains comme Republic Services, Waste Management ou encore Clean Harbors, dès lors qu'elle se trouve localement proche du restaurant, du magasin ou du bureau d'entreprise, client de Rubicon, pour prendre en charge ses déchets. Compilant big data et actions en ligne, Rubicon réussit à réduire les factures de ses clients de 20 à 30 %. La valeur de l'entreprise serait aujourd'hui de 500 millions de dollars et pourrait bientôt faire son entrée en bourse. Les déchets intéressent maintenant l'Amérique. La preuve : Leonardo DiCaprio, la «green star» mais également d'autres investisseurs tels que Goldman Sachs, Wellington Management ou Tudor Investment Corp. viennent de donner à Rubicon un nouveau coup de pouce de 50 millions de dollars pour lancer sa première application mobile. Catherine Moncel