Les deux entités coopèrent déjà dans le cadre d’une convention signée il y a dix mois pour les DEEE ménagers. « Auparavant, un tiers du gisement échappait à la filière, rappelle Christian Brabant, directeur général d’Eco-systèmes. Cela concerne des DEEE ayant pour possesseurs des installateurs, artisans, cuisinistes ou des détenteurs de parcs informatiques. » A ce jour, au sein des adhérents de Federec positionnés sur les métaux, 253 collecteurs et 40 recycleurs sont sous contrat avec Eco-systèmes, pour un global de 50 000 tonnes estimées en 2015. Ce partenariat participe de l’objectif réglementaire d’atteindre un taux de collecte des DEEE de 65 % en 2020. « Pour 2015, nous atteindrons environ 43,5 %, grâce à la progression sur les canaux dits historiques et aussi grâce à la convention signée avec Federec », indique Christian Brabant. Des chiffres qui devront continuer leur progression dans les prochaines années.Dans ce cadre, Eco-systèmes prend en charge les coûts additionnels, liés au tri des équipements, à la non-compression des appareils lors de leur transport ou à la dépollution, soit un total de 5 millions d’euros pour 2015. Ce faisant, éco-organisme et collecteurs-recycleurs ont dû apprendre à travailler ensemble. Notamment sur la traçabilité des flux au sein des entreprises qui travaillent avec plusieurs éco-organismes. Comment avoir la certitude, en effet, qu’une machine à laver provient des filières de tel éco-organisme et non d’un autre. D’où la création d’un protocole pour séparer les lots en conséquence. Autant de méthodes qui seront à répliquer sur les flux professionnels.Chrystelle Carroy