« Cette gamme est le résultat de trois ans de R&D, menée en interne », indique Pompilia Sopco, responsable marketing d’Environnement SA. Matériaux, recyclabilité, composant électroniques, consommation électrique ont été passé au crible. Le plus visible est la suppression des écrans de visualisation. « Les données sont consultées à distance, et l’écran ne sert quasiment que pour des opérations de contrôle et d’entretien. Il est inutilisé 99 % du temps », précise Pompilia Sopco. A la place, les données sont accessibles sur un smartphone, connecté en USB ou en Wifi. Autre simplification, le bouton de mise sous tension, qui indique également l’état de fonctionnement grâce à trois couleurs (bleu, orange, rouge). La façade a également été revue, avec la suppression de deux des quatre vis de fixation et des poignées.
A l’intérieur, un bloc de polypropylène expansé (PPE) enveloppe les modules de mesure. Chaque composant a son logement, qui le maintient en place en éliminant les vis métallique utilisée dans les versions précédentes. Autre avantage : les opérations de maintenance, de réparation et de recyclage (toujours réalisé en interne) sont facilitées, le bruit est réduit et la température mieux régulée.
Par ailleurs, les composants toxiques ont été éliminés. Et notamment sur l’analyseur d’ozone O342e, la lampe à mercure, remplacée par une Led, (une demande de brevet est en cours) avec à la clé une amélioration de la rapidité, de la sensibilité et de la gamme de mesure. L’ensemble a permis à ce modèle de perdre 1 kg par rapport à la version précédente (9kg).
Trois analyseurs sont déjà disponibles dans leur version écoconçue (O342e pour l’ozone, AF22e pour le SO2, CO12e pour le CO). Un quatrième (AC32e pour NO, NOx et NO2) sera disponible mi-2016. AC