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Les Dasri restent à l'hôpital

LA RÉDACTION, LE 1er MARS 2016
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Sur le marché Si les déchets d'activités de soins à risques infectieux (Dasri) des patients en auto-traitement sont pris en charge depuis la création de l'éco-organisme Dastri, les professionnels doivent toujours gérer eux-mêmes les Dasri que leur activité génère. Jusqu'à présent, la solution reposait sur l'incinération dans l'une des 26 installations aptes à recevoir des déchets non dangereux assimilables aux ordures ménagères, à une température supérieure à 850 °C.   Mais deux équipements de prétraitement viennent d'obtenir un agrément du ministère de la Santé pour la banalisation des Dasri sur site : Sterilwave 250, de Bertin, et Steriplus, de Tesalys. Cette opération d'hygiénisation réduit le volume et le poids des Dasri, qui sont ensuite envoyés vers des incinérateurs d'ordures ménagères classiques, dont le coût de traitement est moins élevé. Ces machines nécessitent pour l'instant une dérogation au règlement sanitaire, en attendant le décret de banalisation à venir.   « Le traitement des Dasri sur site réduit de 50 % le coût, notamment grâce à la suppression du transport », indique Géraldine Soccoja Valente, directrice commerciale du Réseau GC, concepteur et distributeur de Sterilwave. Cette machine compacte occupe une surface au sol de 25 m2 pour une hauteur de 3,20 m. les locaux à Dasri actuels », commente Géraldine Soccoja Valente. La cuve de 400 litres est capable de traiter 60 kg de Dasri par heure. Ils sont broyés, pendant trois à cinq minutes par une lame rotative et un brise vortex, à la vitesse de 1 500 tours/min. Le broyat est ensuite soumis pendant vingt minutes à un rayonnement de micro-ondes, qui porte la température à 100 °C. Au final, les déchets sont stérilisés et réduits en morceaux de 7 à 8 mm. Leur poids est diminué de 25 % et leur volume de 80 %. Sterilwave a déjà été testé dans un établissement médical de Compiègne (Oise) pendant un mois, et un autre a été vendu à l'hôpital de l'île Saint-Martin (Antilles). « La machine est amortie à partir de 50 tonnes de Dasri par an, soit l'équivalent de 150 à 200 lits. Elle est également disponible en location, et ne nécessite pas de diplôme particulier », indique Géraldine Soccoja Valente.   L'autre équipement, Steriplus, est fabriqué par Tesalys. Cette société, créée en 2012, a déjà vendu 150 machines dans vingt pays. Elle peut désormais la commercialiser sur le marché français. « Nous avons retenu une technologie simple : le broyage est suivi de la stérilisation à la vapeur à 135 °C pendant dix minutes. Steriplus ne consomme que de l'électricité et de l'eau », indique Miquel Lozano, président et chargé du marketing de Tesalys. Le cycle complet dure trente minutes. Le procédé de broyage repose sur la conception innovante des couteaux, à géométrie particulière, et qui sont autolubrifiants et brevetés. La vapeur d'eau pénètre alors plus facilement les broyats, grâce à leur taille inférieure à 1 cm. Au final, Steriplus réduit, en moyenne, de 50 % le poids et le volume des Dasri. Deux modèles sont disponibles. L'un, de 20 litres, capable de traiter la production d'une cinquantaine de lits, l'autre, de 40 litres, pour une centaine de lits (soit 4 à 8 kg par cycle). « De la taille d'une machine à laver, monté sur roulette, Steriplus est conçu pour s'installer au plus près de la production, dans les services hospitaliers, les laboratoires d'analyse, etc. », précise Miquel Lozano. Deux machines sont en test dans une clinique de Toulouse. AC


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