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Tiru prépare son centre de tri de Calce à l'extension des consignes de tri

LA RÉDACTION, LE 13 AVRIL 2016
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Le centre de tri du Sydetom66, à Calce (Pyrénées-Orientales), se prépare à une rénovation en vue de s’adapter à l’extension des consignes de tri. Il compte, en effet, parmi les sites sélectionnés suite au dernier appel à projets d’Eco-Emballages. Les travaux sont programmés pour une durée de trois semaines, en septembre 2016, à l’issue du pic touristique – l’été, le centre fonctionne avec une équipe de nuit en 3x7. Il s’agit de modifier les procédés en vue de maintenir le débit à 10 tonnes l’heure. Pour cette rénovation, Tiru, qui exploite le site, travaille avec l’ensemblier Alfyma.« Nous estimons que les plastiques rigides en PE-PP-PS vont représenter 8 % du gisement global et les films valorisables, 4 à 5 % », note Pierre Vandekerckhove, directeur régional de Tiru. L’ajout d’un décartonneur vise à extraire les grands cartons et les grands films au début des lignes de tri. « En aval, cela va libérer des capacités dans le trommel », souligne Pierre Vandekerckhove. De plus, le trommel va être agrandi de 25 % et atteindre 14 m de long et 2,30 m de diamètre. Autre nouveauté, un séparateur aéraulique viendra aspirer les plastiques souples pour les envoyer vers des trieurs optiques. Il restera à ajuster les paramètres des machines et à aménager les cabines de tri, en ajoutant une ligne de plastiques souples. Ces derniers nécessitent l’ajout de deux temps plein. L’investissement devrait représenter 1,85 million d’euros, dont 700 000 euros de participation d’Eco-Emballages.« Selon nos calculs, les recettes issues de la valorisation devraient financer les équipements et le personnel », précise le responsable de Tiru. Du côté des filières de valorisation, Valorplast reprend les plastiques souples et, jusqu’à la fin de l’année, Veolia et Sita se chargent des plastiques rigides. Le premier reçoit aussi les cartons et le second, les journaux-revues-magazines. Les aluminiums vont chez Linares. Le centre va ainsi connaître sa deuxième phase de modernisation après celle de 2012. Le site avait alors fait l’objet de travaux pour extraire les petits éléments métalliques, ferreux et non ferreux, et pour doubler sa capacité en la portant à 30 000 tonnes par an.    Chrystelle Carroy


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