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RECYCLAGE

L’économie de la fonctionnalité en 2050

LA RÉDACTION, LE 12 OCTOBRE 2016
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Un voyage dans le temps. Dans une étude publiée en juin, l’Ademe imagine comment l’économie de la fonctionnalité peut transformer la société. L’objectif ? Passer d’un modèle où l’on échange des biens à un modèle où l’on fournit des services et satisfait des usages. « Notre étude offre une vision de ce que pourrait être l’économie de la fonctionnalité en 2050, puis s’attache à regarder les chemins pour y parvenir », présente Marc Cheverry, directeur adjoint économie circulaire et déchets de l’Ademe. Et chacun a un rôle à jouer : « L’Ademe par son soutien à l’innovation territoriale, les collectivités locales par les achats publics et l’animation des territoires, les entreprises qui vont changer leur modèle économique en exploitant leurs ressources immatérielles... », liste Claire Pinet, animatrice économie de la fonctionnalité à l’Ademe. Imaginez la scène : nous sommes en 2049 et une réunion se tient au siège d’un bailleur social. Elle vise à préparer la rénovation d’un ensemble de 150 logements sociaux et 100 logements en accession à la propriété construits au début des années 2000.« L’objectif de la séance est de lancer le travail concernant les dimensions d’effets utiles attendues de cette rénovation, se projettent les auteurs de l’étude. Les acteurs sont invités à considérer les immeubles non plus comme un assemblage de matériaux et de procédés constructifs, mais comme une solution intégrée de biens et de services, conçue et réalisée pour répondre aux besoins des usagers. » L’étude développe les outils et la méthode pour rénover tout en accordant une place centrale aux externalités positives pour l’écosystème local. D’où l’apparition de métiers comme « un garant de la coopération, un responsable externalités sociales, environnementales et territoriales ainsi qu’un développeur des ressources immatérielles ». Parmi les outils envisagés, le contrat de coopération prévoit la participation que les parties prenantes seraient prêtes à consentir au regard des effets utiles sur leur propre activité. Ou encore : les réseaux sociaux numériques des logements mis à contribution pour animer une agora.Au-delà des illustrations sectorielles, dans le bâtiment ou par exemple dans le maraîchage, l’étude définit quatre scénarios. D’abord, le tendanciel, dans lequel la logique de services peine à se développer. Ensuite, un deuxième marqué par une forte régulation étatique. Le troisième envisage des mutations technologiques rapides associées à une faible régulation. Enfin, le quatrième scénario s’appuie sur les initiatives citoyennes et les dynamiques territoriales. C’est le plus propice au développement de l’économie de fonctionnalité.Thomas Blosseville


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