La mobilisation des syndicats pour protester contre la réforme des retraites n’a pas eu que des répercussions dans les transports en commun. Le Syctom, l’agence chargée de traiter et valoriser chaque année 2,3 millions de tonnes de déchets ménagers produits à Paris et dans 85 communes de proche banlieue, a ainsi annoncé fin février que l’arrêt des trois centres d’incinération (Saint-Ouen, Issy-les-Moulineaux et Ivry-sur-Seine) sous l’impulsion de la CGT energie a entraîné l’enfouissement de 65.000 tonnes de déchets, qui n’ont pas pu être valorisées, soit un surcoût global de 14,2 millions d’euros.
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Par ailleurs, 283.000 tonnes de vapeur n’ont pas pu être livrées à la Compagnie parisienne de chauffage urbain (CPCU), qui a dû utiliser 20.000 tonnes équivalent pétrole d’énergies fossiles pour pouvoir fournir du chauffage et de l’eau chaude aux ménages franciliens.