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TERRITOIRES

FUL installe son pilote de ferme urbaine

LA RÉDACTION, LE 3 FÉVRIER 2016
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Le site pilote de ferme maraîchère urbaine qui sera installée à l'Insa de Lyon par l'entreprise FUL va permettre de tester le bon fonctionnement du dispositif avant l'installation des premières unités de production, à grande échelle. Pour le concrétiser, FUL a reçu près de 300 000 euros de subventions publiques. L'entreprise FUL SA qui porte le projet est accompagnée par l'Insa, l'Isara et l'Inra d'Angers, tant pour son développement commercial que dans l'optimisation des techniques de production, et et le développement d'autres végétaux que la salade, plante test du projet. L'objectif de ces fermes urbaines est de produire des plantes en grande quantité et à un haut niveau de qualité en milieu urbain, hors-sol et en mode vertical, selon une ingénierie éco-responsable vers un niveau zéro de pesticides et avec une consommation d'eau optimale. « Selon nos calculs, un bâtiment avec 2 200 m² de surface agricole utile produirait autant que 1,2 hectare en plein champ. Et notre système d'utilisation des eaux de pluie en circuit fermé consommerait dix fois moins d'eau que l'agriculture traditionnelle », souligne Philippe Audubert, président de FUL SA. D'autres projets de ferme urbaine commencent à germer en France. À Romainville (93), l'association le Paysan urbain a, de son côté, testé pendant six mois, sous une serre de 50 m², la culture de micropousses en bacs. « Nous avons étudié les solutions techniques autour du substrat, les cycles de culture… puis le marché. Le retour sur nos produits étant très positif, nous allons pouvoir passer, début 2016, à la construction d'une serre de 300 m² », annonce Benoît Liotard, fondateur de l'association. A Paris, la municipalité a estimé à 100 hectares le potentiel des toits végétalisables et une trentaine d'entre eux pourrait être consacrée à l'agriculture urbaine. « L'agriculture urbaine a commencé à véritablement se développer il y a cinq ans, d'abord à l'initiative de collectifs, d'associations ou de citoyens. Aujourd'hui, les jardins partagés constituent la grande majorité des 600 km² d'espaces cultivés en milieu urbain en Île-de-France. À partir de 2013 ou 2014, les élus et les collectivités ont également pris le sujet en main. Il n'est, bien sûr, pas réaliste de penser que Paris pourra nourrir Paris. Mais cette agriculture présente un potentiel en tant que complément à l'agriculture rurale ou périurbaine », estime Antoine Lagnau, chargé de mission agriculture urbaine à Natureparif. 


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