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TERRITOIRES

Nucléaire : rendez-vous au XXIIe siècle

LA RÉDACTION, LE 15 SEPTEMBRE 2016
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L’opposition au projet de stockage de déchets radioactifs Cigeo à Bure (Meuse) se durcit, sur le terrain et dans le prétoire, et alimente une actualité nucléaire particulièrement chargée. En effet, après avoir fait les belles heures industrielles et énergétiques de la France, la filière est au cœur de nombreux débats.L’accident de Fukushima et les difficultés interminables de l’EPR pèsent non seulement sur les nouveaux projets mais aussi sur les centrales existantes. Si l’on y ajoute les décisions politiques qui peinent à se traduire en actes, il y a de quoi se poser des questions sur notre capacité à maîtriser politiquement, techniquement et financièrement cette technologie. Car le nucléaire se raisonne à une échelle qui nous dépasse et c’est bien là le problème. Ainsi pour Cigéo, le stockage doit préserver le confinement des déchets pendant plusieurs milliers d’années. L’Autorité environnementale elle-même, dans son avis sur le plan national de gestion des matières et déchets radioactifs, s’interroge « sur la capacité réelle des opérateurs à mettre en œuvre concrètement des mesures sur une durée qui dépasse largement la durée de toutes les civilisations dans l’histoire ». Le temps nucléaire n’est ni le temps d’un individu, ni même celui d’une génération. Incertitudes techniques et faux-fuyants politiques repoussent donc sans complexes toutes les échéances. C’est le cas pour le démantèlement des centrales. Celui de la centrale de Brennilis, arrêtée en 1986, a démarré en 1997 et ne serait finalement pas achevé avant 2022. L’énergéticien demande également un délai supplémentaire pour le démantèlement des six réacteurs de première génération mis en service dans les années 1960. Prévu pour 2045, l’échéance serait reportée pour 2060 pour la centrale de Chinon et pour les cinq autres, quarante ans après, soit au début du XXIIe siècle ! Cette course en avant qui dépossède la société civile du sujet se retrouve dans le discours politique. Certes la réduction de la part du nucléaire de 75 à 50 % dans la production d’électricité a été actée par la loi sur la transition énergétique. Certes le texte, en plafonnant le parc nucléaire à 63,2 GW, impose la fermeture de centrales concomitamment à la mise en route de l’EPR annoncée pour 2018 (avec sept ans de retard). Mais cette avalanche de chiffres et de dates sans concrétisation dépasse le citoyen lambda, et décrédibilise les dirigeants politiques déjà en campagne. 


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