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TERRITOIRES

La ministre du Logement Emmanuelle Cosse rénove le label Écoquartier

LA RÉDACTION, LE 9 DÉCEMBRE 2016
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Cinq-cent écoquartiers labellisés en 2018. C'est l'objectif ambitieux qu'a fixé Emmanuelle Cosse, la ministre du Logement et de l'habitat durable, ce jeudi 8 décembre, en présentant la nouvelle mouture du label gouvernemental Écoquartier et en récompensant les lauréat 2016. « Le nouveau référentiel du label s'articule autour de quatre priorités. La première consiste à renforcer l'universalité de la démarche en atteignant la barre des 500 écoquartiers labellisés en deux ans, dont un tiers en milieu rural. La deuxième ambition est en effet de couvrir tous les territoires dans leur diversité, qu'ils soient urbain, ruraux, péri-urbain… Derrière ce terme d'écoquartier, l'objectif est de développer cette manière d'aménager partout dans le pays », explique la ministre. « Bâtir un écoquartier, ce n'est pas seulement faire de l'extension urbaine, mais c'est aussi, et cela est plus difficile, transformer la ville existante. La démarche doit constituer un levier pour la rénovation urbaine », enjoint Alain Jund, vice-président de l'Eurométropole de Strasbourg, chef de file de la concertation qui a mené au nouveau référentiel (lire son rapport). Troisième axe : conforter le caractère innovant des écoquartiers. « Les maîtres d'ouvrage peuvent compter sur l'appui de l’État et de ses opérateurs pour innover en matière d'énergie, de santé, de mobilité, d'économie circulaire, d’habitat participatif...», assure Emmanuelle Cosse, qui, quatrième et dernière priorité, a voulu apporter de la lisibilité au label en distinguant désormais quatre niveaux de maturité des projets ou quatre étapes : en projet, en chantier, livré et confirmé. Trois après l'obtention de l'étape 3,le maître d'ouvrage devra ainsi procéder à une auto-évaluation qu'une commission nationale devra valider.  « Cela nous permettra de suivre les projets dans la durée et de continuer à les accompagner », reprend la ministre. Avant de remettre cérémonieusement les douze labels 2016 de niveau 3 (découvrir l'ensemble du palmarès) ainsi que, grande première, le premier label à l'international à un quartier japonais, Emmanuelle Cosse a demandé à Alain Jund, surpris, de présider le jury de la prochaine campagne de labellisation. « Un président de jury différent sera désormais nommé chaque année », a-t-elle en effet annoncé, instituant également la tenue d'un grand forum de la ville durable à l'occasion de la cérémonie annuelle de remise des distinctions.« La démarche Écoquartier doit nous donner, nous redonner, envie de ville, d'urbanité », ajoute Alain Jund, rappelant par ailleurs la nécessite d'engager le processus de labellisation le plus en amont possible « et pas quand les grues sont déjà sur le chantier »…  Fabian Tubiana


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