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TERRITOIRES

La Métropole Aix-Marseille-Provence conforte les ambassadeurs de la mobilité

LA RÉDACTION, LE 15 FÉVRIER 2017
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Le plan de déplacements urbains du pays d’Aix préconisait d’explorer des modes de communication innovants pour inciter à de nouvelles pratiques. Et c’est chose faite avec l’expérimentation d’ambassadeurs de la mobilité pour accompagner plusieurs centaines d’automobilistes volontaires à revoir leurs modes de déplacements. « Notre objectif était de réduire le nombre de trajets effectués en voiture. En Australie, des expériences similaires ont entraîner une baisse entre 3 et 6 % », explique Nicolas de Montsabert, chef du projet ambassadeurs à la Métropole Aix-Marseille Provence. Et les résultats sont là : - 4 % ! Un taux validé par le dispositif mis en œuvre par le groupement de prestataires porté par Auxilia et le laboratoire de psychologie sociale de l’université d’Aix. Première phase : le recrutement des volontaires sur les deux sites de Venelles et de la Duranne. « Nous avons téléphoné aux 5?000 ménages de ces territoires pour recruter près de 300 volontaires », chiffre Nicolas de Montsabert. Chaque foyer a reçu un ambassadeur qui a réalisé un bilan mobilité individuel. Ces ambassadeurs, des étudiants du laboratoire de psychologie sociale, ont ensuite aidé les volontaires à revoir sur un type de trajet leur mode de déplacement. « Ils effectuaient 62 % de leurs déplacements en voiture, ce qui est conforme aux chiffres de l’enquête transports de la métropole. Les habitants, ancrés dans des habitudes souvent anciennes, n’avaient pas assimilé les nouvelles offres de services tant en transports collectifs que de parkings relais ou de financement de vélos à assistance électrique », a constaté le responsable du projet. L’intérêt de l’accompagnement a été validé par un groupe témoin de 64 volontaires qui n’ont bénéficié que d’un bilan personnalisé sans suivi. Et ils ont été deux fois moins nombreux à tester un autre mode de déplacement. À l’issue de l’expérimentation, la collectivité publie un guide méthodologique qui liste les pistes de progrès comme celle de faire connaître les volontaires auprès des acteurs locaux. Elle a surtout davantage intégré l’importance de l’information aux usagers dans l’agenda de la mobilité en cours de rédaction. « Il est probable que nous allons dupliquer l’expérience sur cinq ou six autres sites », annonce déjà Nicolas de Montsabert. Reste le financement. La Dreal avait financé l’expérience à hauteur de 95?000 euros, soit plus de la moitié du budget. « C’est un coût relativement élevé qui peut faire peur, mais cela demeure toujours moins cher que la création d’infrastructures de transports », conclut-il.DB 


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