L’association des Eco Maires ont déposé un recours devant le Conseil d’État, suite à la circulaire de Nicolas Hulot faisant part d’une « impasse de financement de 350 millions d’euros » pour les Territoires à énergie positive pour la croissance verte (TEPCV). « Les textes prévus devaient voir s’étaler jusqu’en 2020, en fonction du déroulement des travaux, les 750 millions d’euros de programmation votée », rappellent les collectivités locales du réseau des Eco Maires, qui « réclament la poursuite de cet engagement des territoires en faveur du climat, pour qu’adviennent des résultats concrets en termes d’emplois et de réduction de CO2 ».
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Pénalités de retard d’exécution des travaux
Jean-Pierre Bouquet, président délégué des Eco Maires a déclaré lors d’un point presse le jeudi 21 décembre, que « Nicolas Hulot signe une circulaire et change les contrats en imposant des délais qui n’existent pas et en posant des conditions qui n’étaient pas dans la loi ». Pour rappel, la circulaire du 26 septembre prévoit que les retards d’exécution des travaux soient pénalisés dans le versement des subventions : un retard de plus de trois mois se verra amputé de 10 % de la subvention accordée, un retard compris entre six mois et un an sera amputé de 20 % de la subvention. Au-delà d’un an de retard, la subvention sera annulée et non versée. « Nos communes ont besoin de moyens, d’autant que ce sont nos territoires qui assurent et font la transition énergétique », a conclu Jean-Pierre Bouquet.