Dans la Loire, un ancien site d’extraction de granulats réhabilité en espace naturel

Dans le cadre d’un projet de réhabilitation environnementale d’envergure réalisé dans la Loire, Cemex a pris part au réaménagement de l’un de ses anciens sites industriels. Un partenariat public-privé « inédit », selon le groupe.

Accueillir les promeneurs et protéger la biodiversité des bords de la Loire. Tels sont les objectifs du projet de réhabilitation environnementale qui s’est achevé le 17 mai dernier sur les communes de Montrond-les-Bains et Boisset-les-Montrond (Loire). Sur les 39 hectares de cet « espace naturel sensible » (ENS), plus de 6 hectares ont été restaurés en bénéficiant d’aménagements financés essentiellement par le département de la Loire, la commune de Montrond-les-Bains et la communauté de communes de Forez-Est. Parmi ces aménagements, figurent la création de mares, la plantation de haies champêtres, la mise en place d’une prairie sèche, l’installation de plages de galets, la reconversion d’un ancien transformateur électrique en habitat à faune et la création d’un sentier accessible aux personnes à mobilité réduite.

Propriétaire depuis le début des années 1980 d’un terrain de 2,8 hectares, le producteur de granulats et de ciment Cemex a également pris part à cette réhabilitation dans le cadre d’un partenariat public-privé. Sollicité dès 2013 par le conseil départemental de la Loire, le groupe s’est engagé, aux côtés des Carrières de la Loire, à réaménager l’ancien site industriel de Meylieu dans le but de faire revenir cet espace « à son état d’origine », ou tout au moins « propice au développement de la biodiversité ». C’est désormais chose faite. La partie ouest de l’ancienne zone dédiée à l’extraction d’alluvions, au traitement des granulats et à la fabrication d’enrobés a fait l’objet de travaux de modelage. « Nous avons également creusé des emplacements destinés à la création des mares et fourni des matériaux terreux et des galets issus de notre carrière de granulats de Chambéon », fait savoir Cemex, qui n’hésite pas à parler d’une « contribution inédite ».