Lors du Conseil métropolitain du 28 juin dernier, la métropole du Grand Paris a « approuvé ses cartes stratégiques du bruit » et a lancé l’élaboration de son plan de prévention du bruit. « Pour ce faire, elle s’appuiera sur le diagnostic des enjeux établi par Bruitparif, le centre régional d’évaluation technique de l’environnement sonore », précise la métropole dans un communiqué.
PUBLICITÉ
Une compétence en accord avec la directive européenne sur le bruit
La directive européenne 2002/49/CE rend, depuis le 1er janvier 2018, la métropole du Grand Paris compétente pour élaborer les cartes stratégiques de bruit (CSB) et les plans de prévention du bruit dans l’environnement (PPBE). Le président de la métropole, Patrick Ollier, explique que « notre métropole entend s’emparer pleinement de cette compétence, car la protection de l’environnement sonore participe à la qualité de vie de ses habitants, ainsi qu’à son attractivité et à son rayonnement. Pour disposer d’éléments objectifs afin de prioriser son intervention, la métropole a fait appel dès 2017 à l’expertise de Bruitparif, grâce à une convention dédiée ».
La métropole indique que « le travail conduit en partenariat avec Bruitparif a en outre permis d’identifier les 250 mailles à enjeux prioritaires en termes d’exposition des populations et d’impact social du bruit ». Ces mailles sont concentrées en majorité autour des grandes infrastructures routières (boulevard périphérique, A4, A6, A1, A3, A13, RN13, RN6, RD910, RD907), le long des sillons ferroviaires ou au sein des secteurs survolés.