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Recul du trait de côte : l’Anel et l’AMF saisissent le Conseil d'État 

Par A.A. Publié le 25 mai 2022.
Recul du trait de côte : l’Anel et l’AMF saisissent le Conseil d'État 
Crédit : mrsolow/Pixabay
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L’Association des maires de France (AMF) et l’Association nationale des élus du littoral (Anel) interrogent le bien-fondé de l’ordonnance relative à l’« aménagement durable des territoires littoraux exposés au recul du trait de côte » prévue dans la loi Climat et Résilience. Les associations regrettent un texte voté dans l’urgence et dont les outils ne répondent pas aux attentes, « ni du point de vue de la sécurité juridique, ni sur celui de la garantie des ressources ».
 
L’ordonnance supposée freiner l’exposition des territoires à l’érosion côtière se prend une vague de contestations ! Adopté le 07 avril dernier, le texte relatif à l’« aménagement durable des territoires littoraux exposés au recul du trait de côte » prévu par l’article 248 de la loi Climat et Résilience du 22 août 2021, s’applique à ce jour à 126 communes de métropole et d’outre-mer. L’AMF et l’Anel saisissent le Conseil d’État pour l’interroger sur le bien-fondé de cette ordonnance votée, « sans consultation du Conseil national de la mer et des littoraux (CNML), sans véritable concertation avec le grand public ni les élus, et contre l’avis défavorable du Conseil national d’évaluation des normes (CNEN) », font savoir les deux associations dans un communiqué. 

Les territoires littoraux « attendent depuis longtemps les outils et ressources nécessaires à leur adaptation à l’érosion côtière afin d’éviter les situations juridiques et humaines inextricables révélées par le cas emblématique de l’immeuble Le Signal à Soulac-sur-Mer », soulignent les associations. Néanmoins, d’après celles-ci les outils proposés dans l’ordonnance actuelle ne repondéraient pas à ces attentes, « ni du point de vue de la sécurité juridique, ni sur celui de la garantie des ressources ». 

Un transfert de charges 

Les associations contestent ainsi un texte adopté à la hâte. Les communes soumises à cette ordonnance ont été également consultées « sans véritable information sur le diagnostic de leur exposition à l’érosion littorale, ni sur les servitudes d’inconstructibilité auxquelles elles seront soumises, ni sur le financement futur des mesures ». 

D’après l’Anel et l’AMF, l’ordonnance ne prendrait pas en compte « des ouvrages de protection ou encore l’omission des mesures d’accompagnement en cas d’expropriation ». De plus, elle créerait une « rupture d’égalité entre les citoyens au regard de leurs droits de propriété en instaurant des modalités distinctes d’évaluation des biens selon les situations administratives et non pas selon la réalité des faits et risques auxquels ils sont exposés ». Elle effectue également un transfert de charges « masqué de l’Etat vers les communes, sans les ressources financières dédiées, alors que l’impact financier de l’érosion du littoral est estimé à plusieurs dizaines de milliards d’euros ». 

Garantir la sécurité juridique 

Compte tenu de ces objections, les associations saisissent donc le Conseil d’Etat afin de « garantir la sécurité juridique de l’ensemble de ce dispositif et d’accompagner l’action des maires ». Ce recours vise à clarifier un ensemble de questions sur l’action des collectivités et des différents opérateurs intervenant en matière d’aménagement des littoraux pour « éviter, demain, de bloquer l’adaptation des territoires littoraux exposés à l’érosion et de grever l’action des collectivités et ainsi permettre l’accompagnement nécessaire des habitants (propriétaires ou locataires) et des activités économiques et de service public ». 
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