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BIODIVERSITÉ

Christophe Aubel, directeur de l'Agence française pour la biodiversité : « Nous procédons aux derniers réglages avant ses débuts en janvier 2017 »

LA RÉDACTION, LE 19 AOÛT 2016
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Avant d’être nommé directeur d’installation de l’Agence française pour la biodiversité (AFB) par Ségolène Royal, vous dirigiez Humanité et Biodiversité­. Qu’est-ce qui vous a fait sauter le pas?? Et dans quel état d’esprit abordez-vous cette mission??Avec beaucoup d’envie?! L’enjeu de la biodiversité a toujours été essentiel pour moi. Cela reste mon moteur. La création de cette agence montre l’importance que recouvre aujourd’hui cette question. Au-delà de ma personne, le fait de nommer quelqu’un issu de la société civile est un véritable signal. L’AFB doit innover et s’ouvrir aux autres. Elle devra créer des réseaux, des synergies, mobiliser tous les acteurs, les citoyens, ceux qui sont déjà sensibilisés comme ceux qui ne le sont pas encore… Le fait que cet établissement public soit au service de l’intérêt général avec une certaine autonomie m’a convaincu de sauter le pas. Comme lorsque Hubert Reeves m’a proposé en 2001 de prendre la direction de la Ligue ROC qui deviendra Humanité et Biodiversité, j’ai décidé de saisir l’opportunité d’agir pour ce à quoi je crois. Sans plan de carrière.En quoi consiste votre mission??Procéder aux derniers réglages quelques mois avant les débuts officiels de l’agence prévus en janvier 2017. Je ne pars pas de rien. Je profite, notamment, du travail des trois préfigurateurs?: Olivier Laroussinie, Gilles Bœuf et Annabelle Jaeger. Concrètement­, il faut mettre en place les fonctions supports (informatique, comptabilité, achats…), constituer un organigramme, réfléchir à la constitution du conseil d’administration, du conseil scientifique, créer un logo… Il est aussi essentiel de créer une culture commune aux quatre établissements qui vont constituer l’AFB?*. Il faudra du temps pour que cela se mette en place… Nous allons cependant essayer de faire exister l’agence avant sa création officielle. Nous organiserons en fin d’année un forum sur le thème «?Économie et biodiversité?» et sans doute un autre é­vé­nement, dont la forme est encore à définir, sur les futures agences régionales pour la biodiversité.Quelles formes prendront ces agences régionales??Ce ne seront pas des directions régionales de l’AFB, qui seront, elles, basées sur les actuelles directions de l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema). Ce seront des entités partenariales initiées par les Régions et l’État dont la nature juridique variera en fonction des territoires. Elles favoriseront la coopération entre tous les acteurs régionaux et permettront l'application des politiques publiques et privées sur le terrain.  L’AFB devra aussi travailler en partenariat avec l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), qui n’a jamais voulu rejoindre l’AFB. Quelle est votre position en tant qu’ancien directeur d’une association historiquement antichasse??Je suis assez serein sur cette question. D’abord parce que la Ligue ROC d’Hubert Reeves que j’ai rejointe n’était pas antichasse. Je prends ce poste en connaissant et en acceptant ce périmètre fixé par la loi. Je suis confiant dans le fait qu’AFB et ONCFS pourront travailler en coopération. Les deux établissements ont beaucoup de choses en commun. Et l’Onema et l’ONCFS travaillent par exemple déjà ensemble en outre-mer au sein de brigades communes de police de l’environnement. En tant qu’associatif, j’étais un de ceux qui ont le plus essayé de faire tomber les clivages entre chasseurs et ONG. Ils ont aussi des intérêts communs. Autre question épineuse, celle du budget. Les syndicats demandent davantage de moyens humains et financiers…Nous savons tous qu’il y a des besoins et je le dis aussi. Mais nous connaissons aussi le contexte budgétaire global… Cette question est du ressort des politiques et de la discussion budgétaire à venir. J’ai bon espoir que des avancées seront possibles, mais Il faut laisser du temps au temps. L’AFB ne pourra pas prendre toutes ses missions en charge dès 2017. Comme pour l’Ademe en son temps, la montée en puissance sera progressive. Il faudra aussi maîtriser le plus efficacement possible le budget mis à notre disposition, monter des projets pour obtenir des financements, notamment européens, recourir au mécénat et, pourquoi pas, car c’est un enjeu majeur et une grande cause, au legs…Propos recueillis par Fabian Tubiana *?L’Aten, les Parcs nationaux de France, l’Onema et l’Agence des aires marines protégées


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