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BIODIVERSITÉ

Bientôt une certification nationale des projets de compensation carbone agricoles et forestiers

LA RÉDACTION, LE 26 JANVIER 2017
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La compensation n'est pas un outil très utilisé en France. On estime aujourd'hui que 1,7 Mt eq.CO2 est compensé et que ce chiffre pourrait croître de 50 % dans dix ans. Et les entreprises qui compensent leurs émissions le font uniquement sur des projets à l'étranger, les seuls qui peuvent attribuer des crédits carbone validés par des certifications internationales.Un triple intérêtDans ce contexte, la France, à travers le programme Vocal lancé en 2016 par les ministères de l'Environnement et de l'Agriculture, I4CE, l'Ademe et des organisations professionnelles, veut se doter d'une certification nationale et volontaire des projets de compensation carbone dans les secteurs agricoles et forestiers sur le territoire. Cette certification en stimulant les projets de compensation présente un triple intérêt. « Pour les porteurs de projets, c'est un moyen de les financer. Pour les financeurs, c'est la garantie de projets validés. Et pour les pouvoirs publics, la multiplication de projets efficaces contribue à l'atteinte des objectifs nationaux de réduction des gaz à effet de serre », explique Stéphanie Croguennec de la DGEC du ministère de l'Environnement. Dans le cadre du programme Vocal, des expériences sont menées sur les exploitations forestières du Massif central par des projets de reboisement. Côté élevage, deux projets Life, Carbon dairy et Beef carbon, mobilisent déjà 5000 fermes en exploitation laitière et 2000 en production de viande, pour identifier les solutions de réduction de l'empreinte carbone. Ces projets ont déjà abouti à une méthodologie harmonisée, Cop'2ER, multicritère, qui s'intéresse tant aux indicateurs environnementaux qu'aux co-bénéfices.Prendre en compte les co-bénéficesUne étape utile pour Vocal car la difficulté de mise au point d'un référentiel qui doit permettre de mesurer, quantifier et vérifier les réductions d'émissions obtenus est bien réelle. En effet, il faut construire des méthodologies différentes selon les secteurs et les types de projets. Autre difficulté, la complexité de monter des projets de compensation dans ces secteurs. En effet la forêt française est morcelée et 74 % est privée. Quant à l'élevage, on compte 60 000 éleveurs laitiers sur le territoire par exemple. La montage de projets de compensation se fera donc par des agrégateurs, comme des coopératives par exemple. Enfin, le futur référentiel pourrait prendre en compte, au-delà de la réduction des émissions ou du stockage de carbone, les co-bénéfices sociaux et économiques des projets. La demande existe comme le confirme notamment Laure Mandaron, la directrice développement durable du groupe La Poste, qui compense 100 % de ses émissions et représente à lui seul 10 % des crédits carbone achetés en Europe sur le marché volontaire. « Nous avons lancé en 2014 en France le programme Climat+ territoires qui finance aujourd'hui six projets innovants d'adaptation au changement climatique. Et pour les sélectionner, nous avons privilégié non seulement les bénéfices environnementaux mais aussi l'ancrage territorial et la durabilité », précise-t-elle.DB


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