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BIODIVERSITÉ

Une étude pour cartographier la végétation aquatique des rivières

E.G, LE 1er OCTOBRE 2020
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Une étude pour cartographier la végétation aquatique des rivières
Les chercheurs du laboratoire d’Ecologie fonctionnelle et environnement et de la société Adict Solutions, du GET et Dynafor, ont mené une étude utilisant l’intelligence artificielle pour cartographier la végétation aquatique des rivières.

L’étude parue dans la revue Water Research, « montre le potentiel des images satellites à très haute résolution spatiale Pléiades, associées à des algorithmes d’apprentissage automatique, pour cartographier automatiquement le recouvrement des herbiers », souligne le CNRS dans son bulletin d’informations. « Appréhender la dynamique de ces herbiers et quantifier leur biomasse est une préoccupation majeure pour soutenir des programmes de gestion efficace des hydrosystèmes », expliquent les chercheurs. Aujourd’hui, le développement des végétaux aquatiques en rivière est souvent suivi sur des zones restreintes.

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L’étude menée par des scientifiques du laboratoire d’Ecologie fonctionnelle et environnement et de la société Adict Solutions, du GET et Dynafor, avait pour objectif l’élaboration d’un nouvel outil « pour quantifier indirectement la biomasse végétale submergée en milieu fluvial à partir du recouvrement des herbiers, tel qu’il peut être observé depuis l’espace par télédétection optique », est-il expliqué. Elle a été menée sur un site de la Garonne. « Les données de terrain ont été mises en relation avec la signature spectrale des pixels correspondants issus d’une image Pléiades à 50 cm de résolution spatiale, grâce à des algorithmes d’apprentissage automatique, entraînés à prédire le recouvrement des herbiers sur la base du signal enregistré par le satellite », expliquent les chercheurs.

Investigations complémentaires

Avec cette méthode, le recouvrement des herbiers peut être prédit avec une erreur moyenne de 20%. « A l’échelle d’un tronçon de rivière, l’erreur sur l’estimation de la biomasse totale de la végétation aquatique ne dépasse pas 11 % », soulignent les auteurs. Les chercheurs mènent toutefois des « investigations complémentaires (…) pour rendre l’outil opérationnel dans des contextes hydrologiques variés et permettre ainsi un suivi multidates et multisites de la végétation aquatique ».


Herbiers de plantes aquatiques submergées sur un site d’étude de la Garonne (commune de Seilh, dans l’agglomération toulousaine). © D. Espel / CNRS.
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