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BIODIVERSITÉ

Méditerranée : une base sous-marine étudie les fonds marins

PUBLIÉ LE 1er MARS 2023
A.A
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Méditerranée : une base sous-marine étudie les fonds marins
Connexion sous-marine par un robot téléopéré. Crédit : COMEX, CNRS
Installé à plus de 2000 mètres de profondeur dans le golfe du Lion, le laboratoire sous-marin Provence Méditerranée (LSPM) du Cnrs permettra de collecter des informations inédites en océanologie, écologie et géologie.

C’est dans l’obscurité des abysses dans le golfe du Lion que la nouvelle plateforme du CNRS sondera la mer et le ciel. Co-piloté par le Cnrs avec Aix-Marseille Université (AMU) et l’Ifremer, le laboratoire sous-marin Provence Méditerranée (LSPM), récemment inauguré, sera dédié à la recherche de neutrinos (particules élémentaires venues de l’espace), à l’analyse des fonds marins et à l’étude du changement climatique.

LSPM a été mis au point grâce à l’expertise des équipes du Centre de physique des particules de Marseille (CNRS/AMU), de l’Institut méditerranéen d’océanologie (CNRS/AMU/IRD/Université de Toulon), de la Division technique de l’Institut national des sciences de l’Univers du CNRS, du Laboratoire d’informatique et systèmes (CNRS/AMU), de l’Institut de physique des deux Infinis de Lyon (CNRS/Université Claude Bernard Lyon 1) et du laboratoire Géoazur (CNRS/Observatoire Côte d’Azur/IRD/Université Côte d’Azur), avec le concours de la Flotte océanique française. Implanté à 2450 mètres de profondeur, à 40 kilomètres au large de Toulon, ce laboratoire s’attachera à étudier le monde mystérieux des grands fonds. Pour ce faire, cette base sous-marine rassemble de nombreux instruments parmi lesquels le « KM3NeT1 », un détecteur géant de neutrinos, développé par 250 chercheurs de 17 pays. Cet outil scrute le sillage de lumière bleutée que les neutrinos laissent dans l’eau afin de comprendre leurs propriétés quantiques.

En outre, les scientifiques exploreront la vie et la chimie de cet environnement profond, notamment l’acidification des océans et la désoxygénation de la mer profonde, la radioactivité sous-marine, la sismicité, ainsi que le suivi des populations de cétacés et l’observation des animaux bioluminescents. Les données sont récupérées en en temps réel grâce à un câble électro-optique de 42 kilomètres.
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