Alors que s'achève le premier chapitre du projet Confluence, le Grand Lyon a lancé le 16 janvier la deuxième phase d'aménagement de ce quartier sud de Lyon, tout à la fois future « smart city » et « ville nature », selon Gérard Collomb, sénateur maire de Lyon et président du Grand Lyon. Sur 35 hectares, seront édifiés 420 000 m² de logements, bureaux, commerces et équipements publics (Maison de la danse, groupe scolaire, gymnase). Lyon Confluence, qui coopère depuis 2010 avec l'institut japonais Nedo, compte faire de cette Zac 2 « un territoire à énergie positive », explique Maxime Valentin, chef de projet développement durable. Grâce à des innovations telles que des leds très basse consommation, des batteries de stockage d'électricité, des toitures équipées de panneaux photovoltaïques ou encore du béton isolant GBE. Pour le chauffage urbain, une centrale de cogénération par gazéification du bois, produira en électricité, « l'équivalent d'une station photovoltaïque de 100 000 m² », souligne le chef de projet. Dans l'îlot 3A, le premier de cette deuxième phase (comme à terme pour l'ensemble), « l'objectif de consommation tous usages est de 100 kWh/m²/an ». Enfin, pour faire de ce secteur « un quartier apaisé », comme le souhaite le président du Grand Lyon, deux parkings de 1 000 places chacun seront installés le long du Rhône, laissant l'espace central aux piétons, et une large place sera accordée à la végétation pour favoriser la biodiversité. Dans les rues comme dans les cours jardinées des immeubles, le paysagiste Michel Desvignes a ainsi prévu « une centaine d'arbres pour 3 500 m², des feuillus essentiellement pour accrocher la lumière ».