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« la coP 21 à Paris est une énorme responsabilité »

LA RÉDACTION, LE 27 OCTOBRE 2014
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Quels sont les objectifs de la COP 21 à Paris ? Ce qui se joue à Paris en décembre 2015, c'est réussir ce qui n'a pas été possible à Copenhague en 2009. Il s'agit de trouver un accord avec tous les pays et pas seulement entre pays développés. La base de la négociation repose sur ce qui a été acté à Copenhague. D'une part, limiter la hausse des températures à 2 °C, d'autre part, partir sur des engagements volontaires et non plus sur des objectifs chiffrés contraignants. Aujourd'hui, tous les pays sont d'accord pour prendre des engagements, au moins des mesures sectorielles et un plan à long terme. Mais il faut parvenir à des engagements volontaires qui soient comparables et révisables dans le temps pour atteindre à terme une économie neutre en carbone. À Paris, deux volets supplémentaires sont à l'ordre du jour : le financement et les contributions de la société civile. Avant Paris, il y a la COP 20 à Lima, en décembre. Que va-t-il s'y passer ? Lima doit permettre la rédaction d'une première version d'un texte d'accord. Nous allons travailler en particulier sur deux points. Le premier sur l'encadrement des engagements volontaires. Parmi les différents types d'instruments et d'indicateurs, il va falloir décider comment on mesure et comment on compare, et quelles sont les clauses de rendez-vous à prévoir pour faire progresser les engagements. Le second se penchera sur la place à faire aux acteurs non gouvernementaux, comment formellement les associer et afficher leurs actions. Pourquoi cela peut-il marcher à Paris ? À Copenhague, nous avons pu constater une vraie impréparation des États avec l'idée qu'un accord pouvait attendre. Paris, c'est cinq ans de préparation. Et les choses avancent. Par exemple, la Chine ne voulait pas entendre parler d'une économie sobre en carbone en 2009 et, aujourd'hui, il y a plus de travaux sur le sujet en Chine qu'en Europe. Deuxième raison d'espérer : les impacts du changement climatique sont visibles et mesurables des États-Unis à la Chine. Dorénavant, les opinions réagissent. Certes, la négociation revient aux États, mais ils seront sous le regard de la société civile. Enfin, une grosse minorité de lobbies, énergéticiens et constructeurs automobiles en particulier, sont pour un accord, car c'est du business. Et si Paris était un échec ? Ce serait un très gros coup dur. La vérité, c'est que nous avons une énorme responsabilité à conduire le travail correctement pour que cela se passe bien. Sinon, nous entrerons dans une crise très profonde. La mobilisation est là, car nous sommes nombreux à penser que cela peut marcher. Il ne faut pas faire peur, il faut donner envie.


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