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« la France prend du retard dans la mobilité électrique »

LA RÉDACTION, LE 12 JANVIER 2015
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Comment se porte le marché de la recharge de voitures électriques ? IES Synergy fournit des chargeurs externes ou embarqués à bord des véhicules. Nos clients sont des intégrateurs, comme Lafont ou DBT en France, qui commercialisent des bornes de recharge. Nous vendons aussi un chargeur de 22 kW sous la forme d'un coffret mural, par exemple à BMW pour son réseau de concessionnaires aux États-Unis. Pour l'instant, notre croissance se fait à l'étranger. Notre activité historique, qui représente près des deux tiers de notre chiffre d'affaires, concerne les chargeurs embarqués dans les voitures et les appareils de manutention. Mais à l'avenir, la croissance viendra en grande partie de la charge rapide externe pour automobile. Nous voyons une demande assez forte venir d'Allemagne, d'Europe du Nord, des États-Unis et surtout de Chine. La France avait beau être en avance sur le véhicule électrique, le marché ne s'y développe que très lentement. Le gouvernement a pourtant pris des mesures en 2014 pour stimuler le déploiement des bornes... Oui, il a fait des annonces. Mais elles restent très floues. Nous ne savons pas quelles recharges seront concernées : lentes, accélérées ou rapides ? Les standards ne sont pas non plus précisés. Pour la recharge rapide, il existe deux normes : l'allemande Combo, qui a été choisie comme standard européen en 2014, et la japonaise Chademo, qui reste défendue en Europe par le constructeur automobile Nissan. En France, la situation est d'autant plus complexe et confuse que Renault demande pour recharger sa Zoé une troisième technologie, à courant alternatif et non continu. Ce flottement retarde le marché. Les donneurs d'ordres sont perdus. Il faudra bien que l'État français reconnaisse la norme européenne Combo comme standard officiel. En attendant, les appels d'offres doivent absolument, comme à Paris, porter sur des solutions universelles proposant les trois technologies. Pour que tous les véhicules puissent se recharger. Êtes-vous optimiste quant à l'évolution du marché ? Nous voyons venir une demande pour des recharges non pas rapides, mais accélérées. C'est-à-dire d'une puissance de 22 kW, plutôt que 50 kW. La recharge rapide sera privilégiée sur les autoroutes. La recharge accélérée, dans les parkings, en voirie et à terme chez l'habitant. Je suis très optimiste pour les débouchés aux États-Unis et en Chine, moins en France. Le marché chinois va décoller à cause des problèmes de pollution de l'air dans ce pays qui ne maîtrise pas encore la technologie, mais dont l'État central se montre très volontariste. En France, des appels d'offres seront certainement lancés en 2015, mais pour quels volumes ?


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